« On nous a parlé d’un déficit d’informations. Je peux comprendre que les banques et institutions de micro finance aient eu un problème d’information vis-à-vis des usagers mais tel n’est pas le cas aujourd’hui avec le Bureau d’Information sur le Crédit (BIC) quoique nous l’avions combattu à un moment donné. Mais lorsque nous avons été édifiés sur le véritable rôle du BIC, nous nous sommes lancés dans la sensibilisation des usagers pour qu’ils s’en approprient. Si aujourd’hui les banques et les Systèmes financiers décentralisés (SFD) disent qu’ils n’ont pas suffisamment d’informations sur les usagers au point de ne pas leur donner des crédits ou d’augmenter le taux d’intérêts qui est exorbitant au niveau des banques comme des institutions de micro finance et c’est parce que nous avons reçu au niveau de plusieurs entreprises qui nous nous disent que c‘est à cause de cela que toutes leurs activités sont plombées. C’est pourquoi le prétexte du manque d’informations vis-à-vis de l’usager ou de l’entreprise, aujourd’hui ne tient plus. Maintenant il faudra chercher les raisons ailleurs. A ce propos nous plaidons l’ouverture du marché en permettant l’installation de nouvelles banques (on dénombre une trentaine de banques dites classiques à ce jour). Il y a dans l’espace banquier des néo banques qui ont la carte GAB gratuite ; les instruments de paiement gratuits avec des taux d’intérêts moins élevés. C’est pourquoi, il faut que la banque centrale accepte ces néo banques là dans l’environnement financier. Il faudrait aussi que la Finance islamique prenne toute sa place dans l’espace virtuel puisque je pense que nous risquons d’être la dernière génération à vivre cet espace naturel parce que le numérique, la technologie et la digitalisation, les générations futures vont pleinement vivre l’Espace Virtuel. Il faudrait également que la digitalisation soit prise en compte dans la Formation pour que les étudiants qui sortiraient fraichement de ces écoles puissent mettre en place des structures pérennes. Puisque ce que nous remarquons, c’est que des PME/PMI naissent et disparaissent la même année. C’est parce que quelque part il n’y a pas suffisamment de centres d’Incubation qui accompagnent ces PME/PMI. Pratiquement je ne peux pas en citer trois donc cela pose problème ».
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