Les résultats sont flatteurs et le Directeur de l’exploitation de la Banque nationale de développement économique (BNDE), Abdoulaye Gaye, s’en réjouit. «Nous avons adopté une approche innovante pour accompagner les PME qui étaient délaissées ou exclues du système financier classique. Donc aujourd’hui, nous sommes sortis des sentiers battus pour proposer des mécanismes de financement très innovants adaptés à des PME devenues de véritables success-story pour lesquelles nous pouvons nous vanter», avance-t-il.
Créée en 2013, sur les cendres du Fonds de promotion économique (FPE), la BNDE s’est surtout distinguée par une approche nouvelle pour financer les PME, étant entendu que l’absence de garantie réelle a constitué un élément d’exclusion d’accès au financement. C’est ainsi que la Banque a proposé, à travers une inclusion financière, des mécanismes qui permettent aux PME d’être accompagnées sans apporter des garanties réelles. Et c’est sous ce rapport qu’un partenariat a été ficelé avec l’ADEPME pour servir en amont d’approche dans l’élaboration des business plan et la fiabilisation des statistiques.
«On a pu relever dans nos études que l’accès au financement est la première étape de l’inclusion financière et la croissance économique. Et il constitue aujourd’hui un droit universel. Donc, il va falloir que ces composantes-là participent à l’essor économique du pays et la hausse du taux d’utilisation des services financiers. Et constatant les difficultés liées à l’accès au financement, la BNDE est en train de diversifier ses offres en mettant sur le marché des produits appelés l’affacturage et le crédit-bail», explique le Directeur de l’exploitation de la BNDE.
Ce qui fait qu’en fin septembre 2019, la BNDE a instauré deux métiers, dont les activités tournent autour de l’affacturage pour apporter des solutions définitives à la problématique de trésorerie des PME et le crédit-bail par rapport à l’application de la nouvelle règlementation bancaire. En outre, la BNDE mise sur la digitalisation pour mieux accompagner la cible délaissée par les banques classiques. L’institution bancaire a également œuvré à une syndication avec le FONGIP et la Caisse des dépôts et consignations pour accompagner les agriculteurs. «Qui dit agriculture parle de difficultés d’accès au financement», assène-t-il.
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