D’abord un prélèvement. Puis, des analyses au microscope électronique et enfin un diagnostic clair et précis. Vous n’êtes pas dans un laboratoire médical mais dans le camion-Labo de l’Office Chérifien des Phosphates ( OCP). la puissante entreprise marocaine déroule au Sénégal pour la troisième fois une caravane itinérante de sensibilisation afin de fournir aux agriculteurs ciblés des analyses du sol et des recommandations d’utilisation d’engrais les plus adaptées. Avec le succés des précédentes campagnes, comme racontés par certains bénéficiaires comme Mamadou Sakho et Mbaye Sall , le centre de gravité de la zone des Niayes a été le lieu de rencontre de plusieurs représentants de coopératives de producteurs désireux de s’informer sur la méthode de travail des Marocains. » C’est un programme destiné aux petits producteurs. Il met la technologie et les dernières avancées de la science au service de l’autosuffisance alimentaire. Nous voulons créer un partenariat durable avec les agriculteurs de la zone des Niayes dans notre ambitions globale d’apporter notre pierre à l’édifice d’une transformation l’agriculture africaine », a déclaré Moulay Lahcen Ennahni, le président de OCP Afrique de l’Ouest à la cérémonie de lancement.
De son côté, le partenaire financier de ce programme OCP School Lab, la société Internationale Islamic Trade Finance Corporation ( ITFC) membre du groupe de la Banque Islamique de Développement s’est félicité des résultats des deux premières campagnes déroulées au Sénégal et qui ont permis à 8000 agriculteurs de la Vallée du fleuve Sénégal et du Bassin arachidier d’améliorer leur rendement, par ricochet leur revenu et leur qualité de vie. » L’ITFC oeuvre pour l’intégration commerciale entre l’Afrique et le Moyent-Orient. En améliorant la qualité des sols par des fertilisants spécifiques l’on concourt à dynamiser les échanges commerciaux grâce à des productions en qualité et en quantité des petits producteurs africains. Le programme « Arab-Africa Trade Bridges » qui englobe OCP School Lab aspire a créer des chaines de valeur assez compétitives pour transformer l’agriculture africaine », précise Hani Salem Sonbol Directeur général de ITFC.
Pour la partie Sénégalaise, le sous-prefet de la localité,Mamadou Ndao, représentant l’autorité s’est félicité de la possibilité pour les agriculteurs locaux de bénéficier des apports non négligeables de la science et de la technologie dans le processus de modernisation de l’agriculture sénégalaise. Cependant, il s’est étonné de la durée de la campagne qui est de 3 mois alors que les cycles culturaux nationaux sont souvent supérieurs à cette durée.
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