S’exprimant au terme d’une mission qu’elle a conduite au Sénégal du 12 au 23 septembre 2019, elle a précisé que cette croissance devrait connaitre ’’un nouvel élan avec le début de la production commerciale des hydrocarbures attendue en 2022’’.
Le FMI visait à travers cette mission de conclure les discussions engagées avec les autorités sénégalaises, sur un programme soutenu par l’instrument de coordination des politiques économiques (ICPE) d’une durée de trois ans, a déclaré Mme Corinne Delechat.
Ce programme dont l’approbation sera soumise à l’examen du conseil d’administration du FMI d’ici à mi-décembre 2019, sera « sans décaissement de la part du FMI ».
Entres autres objectifs, il devrait permettre « un renforcement de la stabilité macroéconomique par le maintien de la viabilité des finances publiques et la gestion prudente de la dette de l’État du Sénégal »,
Ce programme qui va accompagner la mise en œuvre de la seconde phase du Plan Sénégal émergent ambitionne également « d’atteindre une croissance soutenue et inclusive, tirée principalement par le secteur privé ».
Les perspectives économiques à moyens termes du Sénégal restent ‘’favorables’’ a affirmé la cheffe de mission du FMI au Sénégal, ajoutant que l’inflation devrait rester ‘’faible’’ à moyen terme et le déficit de la balance courante va connaitre une croissance jusqu’en 2021, coïncidant avec le démarrage de l’exploitation des récentes découvertes des hydrocarbures.
Assurant que les autorités du Sénégal entendent instaurer une gestion transparente des ressources des hydrocarbures en phase d’exploitation dans le pays, Mme Corinne Delechat a beaucoup insisté sur la disponibilité du FMI à accompagner le gouvernement du Sénégal pour la mise en place des budgets-programmes en vigueur à partir de 2020, en remplacement des budgets-moyens.
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