L’accord devrait entrer en vigueur dans le mois qui suivra le nombre de tarifications requises par le bureau du président de la Commission de l’Union africaine. La ZLECA avait été adoptée en mars 2018 à Kigali, lors d’un sommet de l’Union africaine (UA).
La zone de libre-échange est la plus vaste au monde depuis la création de l’Organisation mondiale du commerce en 1995. Elle devrait aider les pays africains à éliminer les droits de douane élevés et à renforcer le commerce intra-africain.
Avec la ZLECA, l’Afrique compte créer un bloc commercial qui devrait, entre autres, générer un PIB de plus de 3 000 milliards $ et permettre la création de 300 000 emplois directs et plus de 2 millions d’emplois indirects. La plus grande économie d’Afrique, le Nigeria, n’a pas encore ratifié l’accord.
Malgré les pertes attendues en termes de recettes tarifaires (estimées à environ 4 milliards de dollars Us pour le continent), les bénéfices devraient être jusqu’à quatre fois supérieurs, notamment grâce à la baisse des prix des biens de consommation.
Les exportations intra-africaines sont plus diversifiées, et donc plus utiles au développement de l’Afrique que les échanges avec le reste du monde, qui comprennent principalement des produits extractifs tels que les hydrocarbures et les minerais. L’augmentation du commerce intra-africain devrait renforcer la croissance à long terme, accroître les investissements étrangers et contribuer à industrialiser le continent.
La suppression des tarifs douaniers grâce à la ZLECA devrait permettre une augmentation du commerce intra-africain de 52%, tandis que la réduction des barrières non tarifaires pourrait même le faire doubler.
Malgré l’immense soutien politique dont bénéficie la ZLECA, de nombreux défis seront à surmonter lors de sa mise en œuvre, pour faire passer le commerce intra-africain – estimé entre 15% et 18 % aujourd’hui – à 25 % d’ici à 2023
La plus grande économie d’Afrique, le Nigeria, n’a pas encore ratifié l’accord.
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