Face à certaines situations extrêmes liées au climat, à la pluviométrie, il est important voir primordial, de prendre des mesures pour répondre efficacement à ces défis. C’est pourquoi le Sénégal dans le cadre de son programme de modernisation agricole et à la rareté graduelle de la pluviométrie a repensé le modèle de l’agriculture en tenant en compte de toutes cette vélocité du changement climatique. « Dans le cadre du climat, il y’a l’adaptation. C’est-à-dire comment faire pour minimiser les effets du changement climatique et surtout les extrêmes. Vous avez des sècheresses, des inondations, de la rareté des ressources naturelles en eaux et il fallait donc s’adapter. Par exemple lors qu’il y’a eu une pause de la pluviométrie au Sénégal, le gouvernement a redistribué des semences de nouvelles variétés à cycle plus court qui demande moins de pluviométrie pour une récolte plus rapide » a déclaré Cheikh Dieng le Directeur de cabinet du ministre de l’environnement et du développement durable. Il intervenait durant le 3ième Forum de l’Agriculture Intelligente face aux défis des Changements Climatiques ouvert à Dakar sous l’égide l’Alliance pour une Agriculture Intelligente, un programme du NEPAD (Nouveau Partenariat Economique pour le Développement de l’Afrique) devenu l’Agence Africaine pour le Développent. Parce que, soutient le Directeur de cabinet « On ne peut pas parler de développement sans pour autant tenir en compte des changements climatiques. Dans le cadre des processus d’adaptations, il faut voir comment faire pour minimiser les effets du changement climatique »
Placé sous le thème « Vision 25×25 de l’Union Africaine », ce Forum traduit la volonté commune de tous les Etats membres et de leur détermination à opérer ensemble pour les ruptures nécessaires pour engager résolument dans la voie de la maîtrise pour notre devenir par l’instauration d’une agriculture intelligente face aux changements climatiques en vue d’une amélioration continue des conditions de vie des populations. « Tous ces phénomènes liés aux changements climatiques en Afrique handicapent particulièrement le secteur agricole, qui représente 35% du PIB et occupe une large partie de la population active, mais également l’approvisionnement en nourriture et en eau. La résilience est donc une préoccupation prédominante » a déclaré Ambassadeur Amadou Diallo administrateur principal de programme NEPAD, West Africa Agency
Ce Forum est une occasion de partage, d’apprentissage et surtout de renforcer la voix publique Etats membres, aux Communautés Economiques Régionales et aux différentes parties prenantes pour qu’ils apportent toute leur précieuse contribution à travers des échanges et débats.
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