« Il faut que nos Etats nous aident avec nos défauts et nos qualités », a dit M Agne, dans son intervention, jeudi au Centre international e conférences de Diamniadio (CICAD), lors d’un panel organisé dans le cadre de la 3e édition de la conférence internationale de l’émergence sur l’Afrique (CIEA) sur le thème « Emergence, Secteur privé et Inclusive ».
« Je ne connais pas moi un pays qui s’est développé et que son économie ne repose pas sur son secteur privé national », a-t-il dit dans son intervention lors de ce rendez- d’échange ayant réuni des sommités venues du monde économique et politique
Un plaidoyer largement partagé par le Premier ministre ivoirien, M. Amadou Gon Coulibaly, selon qui c’est la responsabilité du gouvernement d’accompagner son secteur privé. « Il faut que nos pays aient des infrastructures de qualité, de l’énergie en abondance et de l’énergie à bas prix pour permettre au secteur privé de saisir les opportunités et être plus compétitif. Et c’est quelque chose de très important que nous avons fait entre 2012 et 2015 en Côte d’Ivoire », a –t-il précisé.
Et M Coulibaly de poursuivre « Nous avions pris comme option que dans ce plan de développement local, qu’on ait environ près de 60% des investissements fait par le secteur privé. Et je dois dire qu’en 2015 on était à un taux d’exécution de 62% du PND était financé par le secteur privé.
Sur ce point précis, concernant le rôle du secteur privé dans la promotion des actions de développement du continent, le chef de l’État sénégalais s’est voulu clair, martelant qu’il n’est plus possible dans un monde globalisé de continuer à parler de secteur privé national.
Le Président Sall de donner comme exemple pour conforter son argumentaire l’appartenance du Sénégal à des espaces économiques au sein desquels toutes les entreprises sont libres d’exercer leurs activités. En revanche il invite le secteur privé national à être plus compétitif sur le marché africain.
Également présent à cette conférence, le président de la Banque Africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina, a salué les efforts fournis par les gouvernements à l’endroit du secteur privé.
La BAD est à 200 millions de dollars d’investissements en Afrique, a ajouté M Akinwumi Adesina rappelant que l’institution bancaire accompagne également les Petites et Moyennes Entreprises.
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