Durant cette période festive, le décor a changé dans les grandes artères de la capitale, avec la vente de jouets et de babioles de tous genres et de tous types. Les marchands ambulants ne sont pas en reste et sillonnent rues et ruelles de Dakar à la rencontre de parents qui ne lésinent pas sur les moyens pour faire plaisir à leurs enfants. Les commerçants flairent bien cette aubaine et ne se privent pas d’arrondir leur chiffre d’affaires. Jouets, habits aux effigies de super-héros, ballons et pistolets sont les articles les plus prisés par les clients qui s’agglutinent dans les magasins et tabliers.
Trouvée assise devant sa table bien achalandée de jouets de tous genres au marché de grand Yoff, Nafi Ndiaye, la trentaine, scrute les alentours, hélant les clients. « La vente de jouets marche bien à cette fin d’année, mais depuis deux semaines je n’arrive pas à vendre certains de mes articles que les clients trouvent assez chers. C’est normal puisque nous achetons nos marchandises à des prix chers, surtout s’il s’agit d’objets de qualité supérieure. Cela justifie les prix élevés », justifie-t-elle.
Son avis est corroboré par Ndeye Fall, une cliente accompagnée de son petit garçon de trois ans, sillonnant entre les tables du marché, a la recherche du cadeau idéal pour son bambin. Elle explique avoir l’embarras du choix entre un mini piano et une petite voiture.
« Cette année, les prix des jouets sont un peu chers par rapport à l’année dernière. A part les petites babioles qui peuvent coûter entre 500 et 1000 FCFA, les jouets comme les petits vélos, petites voitures, pistolets sont très chers » renseigne-t-elle.
Cette année, les ustensiles de cuisine en plastiques, les poupées, mini voitures, pistolets et mini pianos ou encore les baguettes en plastiques et ballons avec des jeux de lumière sont en vogue.
Au rond-point Liberté 6, beaucoup de vendeurs ambulants se sont transformés en commerçants de jouets. Fallou Diouf qui s’activait d’habitude dans la vente de chaussures de friperie, avoue avoir troqué son business avec la vente de jouets. « C’est ce qui marche le plus » reconnait-il, le sourire aux lèvres.
Entre deux marchandages avec des clients, Fallou Diouf nous confie qu’il « réalise durant ce mois de grands bénéfices car les parents sont obligés d’acheter des cadeaux pour leurs enfants ».
À quelques mètres de là, Rokhaya Sarr, gérante d’un magasin de vêtement pour enfants, nous montre son nouveau décor pour la fête de fin d’année. Ici également, la vente ne se limite pas seulement aux vêtements et chaussures pour enfants, il y a aussi des jouets de tous genres, des nounours, et quelques articles de divertissement pour enfants.
« Durant les fêtes, nous réduisons les prix de nos articles pour permettre aux clients d’acheter à moindre coût. De plus, la plupart de nos articles sont importés, mais grâce à Dieu on ne se plaint pas », se réjouit-elle.
Par Tabaski Thiam
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