L’Indice de transparence des visas pour l’Afrique suit l’évolution des scores des pays au fil du temps pour indiquer les pays qui apportent des améliorations favorables à la libre circulation des personnes en Afrique.
L’Indice exploite les données de l’association internationale pour les transports (IATA)dont tous les pays africains sont membres et utilise trois indicateurs- clés : visas au départ, visas à l’arrivée et exemption de visa (Seychelles Benin)
Cet indice a été développé en collaboration avec l’Union africaine (UA) pour aider cette organisation panafricaine de suivre l’évolution de l’élimination des demandes des visas pour les voyages intra africains. Le but final étant d’éliminer les tracasseries dues à la délivrance des visas au départ, véritable entrave à la libre circulation des personnes.
Le rapport souligne que de plus en plus, les Africains n’ont actuellement pas besoin de solliciter un visa pour voyager dans le continent plus que les années précédentes
Ainsi, le voyageur désirant parcourir l’Afrique de l’Est, aura moins de difficultés à obtenir un visa, s’il se rend dans les huit pays suivants de cette région : (Comores, Djibouti, Kenya, Rwanda, Seychelles, Somalie, Ouganda et Tanzanie).
En Afrique de l’Ouest, il est désormais plus facile d’obtenir un visa s’il s’agit du Bénin, du Cap vert, de la Gambie, du Ghana, de la Guinée Bissau, de la Guinée et du Togo) tandis que l’Afrique australe ne compte que 4 pays (Madagascar, Maurice, Mozambique et Zimbabwe) parmi les 20 pays les plus ouverts au visa.
La Mauritanie est le seul pays en Afrique du Nord figurant parmi les 20 pays les plus ouverts au visa alors que l’Afrique centrale n’en compte aucun
Cependant, le fait que les Africains ont toujours besoin de visas pour voyager dans un peu plus de la moitié des autres pays africains montre que des progrès supplémentaires sont nécessaires pour réaliser la libre circulation des personnes à l’échelle du continent.
La libre circulation des personnes continue de varier d’une région à l’autre, en partie à cause des politiques régionales, et ceci, en depit de l’adoption par l’Union africaine (UA), en mars dernier à Kigali, du Protocole y affèrent.
L’ouverture sur les visas contribue à faciliter la libre circulation des personnes. Elle offre aux individus plus de mobilité, et leur permet de vaquer à leurs occupations facilement, spontanément et rapidement, pour un coût minimum.
Le document montre également que 43 pays ont amélioré ou maintenu leur score (47 pays en 2017) et que 15 pays ont grimpé en tête de la liste (12 en 2017).
Selon l’Indice, le Bénin a rejoint les Seychelles en peloton de tête en tant que pays ayant la plus grande ouverture en matière de visas.
Correspondance particulière depuis Kigali
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