Le président de la Banque africaine de développement Akinwumi Adesina et le président de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement Suma Chakrabarti se sont entretenus, afin de discuter des nouvelles perspectives de coopération entre leurs deux institutions. En effet, cette étroite collaboration entre les deux institutions, ce programme vient concrétiser la volonté des deux banques multilatérales à renforcer leur coopération en Afrique du Nord, notamment dans les domaines de l’agro-industrie, l’inclusion financière des PME, l’écosystème de l’entrepreneuriat, et les partenariats public-privé.
C’est pourquoi, ce programme d’assainissement, bénéficie d’un co-financement à part égales à concurrence de 150 millions d’euros, va permettre aux habitants des 33 petites communes concernées, réparties sur 19 des 24 gouvernorats que compte la Tunisie, de gagner en qualité de vie, grâce aux bienfaits enregistrés en termes d’hygiène, de santé, d’environnement et de développement économique.
D’ailleurs, M. Suma s’est félicité des excellentes relations existantes entre les équipes pays des deux organisations. Elles sont le reflet des valeurs communes que partagent les deux institutions ainsi que de leurs complémentarités, ce, au plus grand bénéfice de leurs clients.
« Ce programme va permettre de pérenniser les ressources en eau et de développer des options d’adaptation au changement climatique », s’est félicité Mohamed El Azizi, au moment d’apposer sa signature. Et tous, une fois l’accord paraphé, de se féliciter par la formule consacrée en arabe : « Mabrouk ! ». « En signant cet accord aujourd’hui, à travers lequel la BERD délègue la mise en œuvre du projet à la BAD, nous célébrons la confiance mutuelle entre nos deux institutions » s’est réjouie à son tour Janet Heckman.
Incluant un volet de renforcement des capacités en faveur de l’Office national de l’assainissement (ONAS) et des communes ciblées, le programme va ainsi aider la Tunisie à pérenniser la gestion de ses systèmes d’assainissement, et soutenir une participation accrue du secteur privé dans les infrastructures. Le programme participera à une nouvelle dynamique de développement et d’investissements, source d’emplois pour les jeunes des régions prioritaires.
Rappelons que, ces trois dernières années, les deux organisations ont déjà travaillé ensemble pour cofinancer plusieurs projets : le complexe portuaire Nador West Med au Maroc, en 2015, ainsi que trois projets d’énergie solaire en Égypte liés au programme tarifaire de rachat d’énergie, en 2017. Le tout représentait 415 millions de dollars d’investissements.
Samantha Saberu
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