Placé sous le thème « La maturité de l’écosystème du numérique : les leviers de l’accélération » les panelistes ont passé au peigne fin toutes les questions de l’écosystème du numérique pour permettre une mise en œuvre de la stratégie Sénégal numérique 2025 décliné par l’Etat.
Pour le Président d’OPTIC l’écosystème est aujourd’hui un concept galvaudé dans lequel on met du tout parfois rien. Ainsi l’organisation des professionnels du numérique invite le gouvernement à prendre les mesures qui s’imposent pour que la stratégie du numérique Sénégal 2025 puisse être mis en œuvre. C’est la conviction d’Antoine Diom « On n’a pas un problème de stratégie mais plutôt un problème de mise en œuvre autrement dit le niveau d’exécution des stratégies élaborées. Il y’a des efforts à faire en matière institutionnel aussi bien que sur le plan des moyens à mettre en synergie pour une mise en œuvre effective de la stratégie Sénégal numérique 2025 » a fait savoir Antoine Ngom.
Il est donc important pour Antoine de mettre en place le conseil national sur le numérique par le gouvernement. En ce qui concerne l’OPTIC dont il est le président ils travaillent sur une convention collective du numérique en cours d’élaboration. En effet même si le gouvernement a pris l’initiative d’élaborer un plan qui lui permet de tabler sur un horizon de deux décennies dans le domaine du numérique, il n’en demeure pas moins que celui-ci peine dans la mise en œuvre.
Toutefois le représentant du Ministère de la Communication, des Télécommunications, des Postes et de l’Economie Abdallah Diallo invite les acteurs et surtout les Universitaires à porter le plaidoyer auprès des autorités. « Il faut de la production scientifique pour aider les décideurs à mieux prendre les décisions qui s’imposent et cette initiative des mardis du numériques participent à créer ce cadre » a fait savoir Abdallah Diallo.
Un appel qui épouse la réflexion posée par le Professeur Cissé pour qui il est-il est important qu’on soit en mesure de suivre l’évolution de cette révolution technologique pour en tirer profit. Pour y parvenir Pr Cissé prône plutôt un débat inclusif qui prend en considération toutes les parties prenantes autour du numérique pour s’inscrire dans la prospective à ne pas confondre avec la prévision comme on le fait souvent au Sénégal.
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