Les trois conventions de financement dûment signées sont relatives à la lutte contre l’érosion côtière et les inondations, et à un protocole d’entente sur la lutte contre le changement climatique, pour un montant global de plus de 20 Milliards de FCFA. Des projets bien articulés dans l’Axe 2 du Plan Sénégal émergent (PSE) « Capital humain, Protection sociale et Développement durable », et qui visent à renforcer les efforts du gouvernement dans la lutte contre les inondations et l’érosion côtière. D’ailleurs, c’est dans ce domaine que l’AFD a accepté d’accompagner l’Etat par la conclusion d’un protocole d’entente sur la lutte contre le changement climatique et le financement de ces deux projets à fort impact social.
Le premier est le « Projet de lutte à court-terme contre l’érosion côtière sur la Langue de Barbarie à Saint-Louis », avec principalement la réalisation d’un ouvrage de protection d’urgence de la zone. D’un coût estimatif de dix-huit millions huit cent quatre-vingt mille (18 880 000) Euros, ce projet bénéficie d’un concours de l’AFD de seize millions (16 000 000) d’Euros dont six millions (6 000 000) en dons. Cet important projet a pour objectif principal de freiner le recul de la ligne de rivage et les destructions associées de bâtiments et d’habitations au niveau de la zone. Le second projet qui bénéficie de l’appui de l’AFD est le « Projet de gestion intégrée du risque d’inondation au Sénégal ». Pour sa mise en œuvre, l’AFD, en rapport avec le Fonds Vert Climat, a mis à la disposition du Sénégal une enveloppe de quinze millions (15 000 000) d’Euros, soit environ neuf milliards huit cent trente-neuf millions (9 839 000 000) de francs CFA. Il vise à identifier, prévenir et réduire les risques d’inondation en zones urbaines dans une perspective de prévention et de gestion des catastrophes naturelles. L’Etat du Sénégal et l’AFD ont aussi conclu un protocole d’entente pour le recours à la « Facilité Adapt’action » mise en place par l’AFD. Le recours à cette facilité sera donc pour le Sénégal une opportunité pour mieux prendre en charge sa Contribution déterminée au niveau national (CDN) et la préparation de projets dans le domaine de l’adaptation au changement climatique.
Pour le ministre Amadou Ba, la signature de ces conventions de financement avec l’AFD témoigne, une fois de plus, de l’excellence des relations séculaires entre la France et le Sénégal et traduit concrètement les engagements respectifs des deux Etats dans les différentes initiatives internationales sur la protection de l’environnement et le développement durable, notamment la COP 21 et le One Planet Summit. En effet, ces interventions concernent les secteurs des infrastructures, des services de transports, de l’énergie, de l’agriculture, de l’hydraulique et de l’assainissement, de l’Education et de la Formation ainsi que de celui de la santé et de la protection sociale. D’ailleurs, Cette coopération s’est matérialisée par la signature, notamment depuis la tenue du Groupe Consultatif de Paris en février 2014, de quarante et une (41) conventions de financement pour un montant total de huit cent quarante-six milliards quatre cent soixante-dix millions (846 470 000 000) de FCFA.
Samantha SABERU
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