« Après la fin du super cycle des matières premières en 2015, les recettes publiques ont diminué, mais les dépenses publiques n’ont pas suivi », indique l’étude.
Si certains pays comme le Botswana (avec une dette à 15,6% du PIB) ont réussi à garder le contrôle de leurs finances, certains autres n’ont pas réussi à réaliser le même exploit.
Ainsi, la dette zambienne a doublé entre 2014 et 2015 pour se fixer actuellement à 65,5% du PIB ; celle de l’Angola est passée de 32,9% en 2013 à 79,8% en 2016, tandis que la dette mozambicaine est passée de 53,1% à 118,7%.
Pour les experts, cette difficulté de la plupart des économies de la région à s’adapter à la baisse des recettes et à gérer la politique budgétaire aura « des conséquences imminentes sur l’attraction des investissements privés et la disponibilité des ressources publiques, les capitaux nécessaires pour développer l’infrastructure, améliorer le système éducatif et fournir des services sociaux ».
Pour rappel, en mai dernier, le FMI avait publié un rapport, alertant sur une dette qui se révèle de moins en moins viable, malgré la forte croissance de ces dernières années.
Pour 2018, la Banque mondiale a revu ses prévisions de croissance à la baisse pour la région, de 3,1% à 2,7%.
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