Mme Mushikiwabo, jusque-là ministre rwandaise des Affaires étrangères, a été élue « par consensus, comme le veut la tradition », par les chefs d’Etat réunis à huis clos, vendredi dans la capitale arménienne.
Elle est la deuxième femme à occuper ce poste après sa prédécesseure Michaëlle Jean, diplomate canadienne d’origine haïtienne, qui sollicitait un second mandat de 4 ans malgré le soutien apporté à la candidature de la Rwandaise par le Canada.
La France avait fortement poussé pour la candidature de Louise Mushikiwabo, présentée comme une proche du président rwandais Paul Kagamé, respecté et admiré en Afrique pour la manière dont il a aidé son pays à se relever du génocide de 1994.
Pour cela, l’Union africaine a porté la candidature de Mme Mushikiwabo, dont la famille a été tuée dans le génocide et qui est présentée comme une diplomate éprouvée.
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