Selon cette institution, au cours de cette période étudiée, la croissance de l’activité économique en Zone franc est restée supérieure à celle de l’Afrique subsaharienne, mais des écarts significatifs demeurent entre les pays.
Les pays exportateurs de pétrole ont continué de subir les contrecoups de la baisse du prix du baril de mi-2014 à début 2016.
Ainsi, l’activité économique dans l’UEMOA, portée par la croissance de la Côte d’Ivoire et du Sénégal, a continué de progresser au rythme soutenu de 6,7 %, alors qu’elle a stagné en CEMAC.
Tous les pays de la CEMAC, à l’exception de la Centrafrique, demeurent en effet plus sensibles aux fluctuations du prix des matières premières et notamment du pétrole.
L’Union des Comores a quant à elle connu une légère progression de sa croissance en 2017, à 3,0 %, portée notamment par la hausse de la production de produits agricoles.
Par ailleurs, les pays de la Zone franc ont continué d’enregistrer des taux d’inflation (+ 0,8 % en moyenne annuelle), nettement plus faibles que ceux de l’Afrique subsaharienne (+ 11,0 %) en 2017.
En outre, l’arrimage à l’euro a en effet protégé les pays de la Zone Franc des chocs inflationnistes consécutifs, à de fortes dépréciations du taux de change, auxquelles ont été confrontés les pays en développement les plus vulnérables, souligne la Banque de France.
Cette inflation très modérée est observée dans l’ensemble des régions de la Zone franc, tant en CEMAC, avec + 0,9 % en moyenne annuelle, qu’en UEMOA (+ 0,8 %) et en Union des Comores (+ 1,0 %).
Il est à noter que le Rapport de la Zone franc a été rénové et recentré sur les évolutions globales et structurelles. A savoir : la montée de l’endettement public; les liens entre Etats et banques et enfin, la diversification des exportations qui demeure insuffisante pour favoriser le développement économique.
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