Initiées en 2003, les sessions d’enseignement la session de Dakar est un rendez-vous annuel incontournable permettant de réunir les acteurs et défenseurs des droits de l’homme de toute l’Afrique. Le thème retenu cette année « Entreprises et droit international des droits de l’homme » revêt d’une grande importance dans l’expression des libertés en milieu professionnel.
En effet ces questions qui mettent en évidence les relations entre entreprises et droits de l’Homme ont connu un écho nouveau avec la mondialisation de l’économie et la multiplication d’acteurs économiques, agissant dans plusieurs pays et employant des personnes de diverses nationalités.
C’est pourquoi les objectifs de cette session qui offre une approche globale du droit international des droits de l’homme reposent essentiellement sur la volonté de renforcer la compréhension commune des différents défis soulevés par les systèmes de protection des droits de l’homme, ainsi que le développement d’un réseau solide entre les autorités étatiques et les défenseurs des droits de l’homme permettant une application effective de ces droits.
Pour l’ambassadeur de la France au Sénégal, Christophe Bigot, qui a prononcé la leçon inaugurale de cette session coïncidant avec le 70e anniversaire de la déclaration des droits de l’homme ; au-delà des nations, au-delà des Etats, c’est en chaque être humain qui se voit reconnaître une unité, des droits. Cependant il n’a pas manqué de rappeler que pour que chaque personne puisse bénéficier de cette liberté, il faut d’abord que les Etats leur en laissent la possibilité.
En effet pour le représentant du comité sénégalais des droits de l’homme, Pape Sène, le Sénégal dispose d’assez d’arguments juridiques pouvant permettre de garantir le respect des droits humains. « Le comité sénégalais des droits de l’homme a mis en place depuis le 04 décembre 2015 un observatoire pour le respect des droits humains. Cet observatoire constitue des plateformes regroupant des structure étatiques et non étatiques, des élus locaux, des organisations de la société civile, de la chambre des mines et des parlementaires » a expliqué, Mr Sène.
En effet, cette formation est destinée aux magistrats, avocats, greffiers, et autres membres de la famille judiciaire, aux gouvernementaux, aux forces de l’ordre, aux membres des organisations internationales, d’ONG de protection des droits de l’homme, aux acteurs de la société civile et des chercheurs spécialisés.
Samantha Saberu, Stagiaire
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