S’appuyant sur des données de la période s’achevant à la fin 2017, Fitch ressort que 67,1% des crédits accordés par les banques ont bénéficié au secteur privé, contre un peu moins de 11% pour le secteur public.
Même si cela n’est pas effectif pour toutes les banques, le secteur dans son ensemble risque d’atteindre le seuil critique de 75% de la Banque centrale régionale (BCEAO), en terme d’exposition à un seul secteur.
Fitch relève aussi une saturation de fait du marché, qui limite la capacité d’octroi des crédits, dans un pays où le PIB par habitant est de seulement 1500 $ par an.
Cette situation a créé un contexte exceptionnel dans le secteur bancaire, où la croissance de l’économie globale (qui pour le Sénégal était à 6,6% en 2017), a été plus forte que la hausse des avances globales faites par les banques commerciales.
A la fin du premier semestre s’achevant au 30 juin 2018, l’encours des crédits au secteur privé était de 3360,5 milliards de FCFA, dont un peu plus de 2067 milliards de FCFA pour les sociétés privées, contre moins de 1000 milliards pour le secteur public dans son ensemble, apprend-on des données de la Banque Centrale (BCEAO).
Sources, Ecofin
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