Ce financement est destiné au financement de trois projets d’une importance capitale, à fort impact social, et relevant de secteurs prioritaires du Plan Sénégal Emergent (PSE).
Il s’agit d’abord du Projet Eau-Assainissement en Milieu rural (PEAMIR) pour lequel la Banque mondiale accorde une enveloppe de 107 500 000 Euros soit soit 70 515 000 000 de FCFA.
Selon Amadou Ba, Minsitre de l’économie et des finances, « ce projet constitue une réponse adéquate aux préoccupations des populations rurales et vise à améliorer sensiblement leur accès à l’eau potable et au service de l’assainissement notamment par le renforcement de la production et de la qualité de l’eau ainsi que de son accessibilité par la modernisation des systèmes de distribution en conformité avec les objectifs du PSE et les Objectifs de Développement Durable (ODD). »
Il ajoute également que « sa mise en œuvre permettra également accroître l’accès des populations à l’assainissement par la réalisation de latrines familiales et l’installation de toilettes publiques d’une part et, d’autre part, la construction de réseaux d’assainissement semi-collectif d’évacuation des eaux usées et de gestion des boues de vidange. »
Le deuxième projet econcerne le secteur de l’éducation qui bénéficie d’un concours de la Banque Mondiale d’un montant de 48 700 000 Euros soit 31 945 000 00 de FCFA.
Il s’agit du Projet d’Appui à la Qualité et à l’Equité dans l’Education de Base (PAQEEB) dont l’objectif principal est d’améliorer les résultats d’apprentissage aux premières années de l’élémentaire, d’accroître l’accès à l’enseignement des sciences et des mathématiques au niveau secondaire et de renforcer l’équité dans l’accès à l’éducation de base.
Enfin, le dernier accord signé est relatif au Projet de Relèvement d’Urgence et de Résilience de Saint-Louis, pour un financement d’un montant de 24 400 000 Euros soit 16 005 000 000 de FCFA.
Ce projet qui s’inscrit en droite ligne de la lutte contre les changements climatiques, vise à réduire la vulnérabilité des populations à l’érosion côtière le long de la Langue de Barbarie et à renforcer la planification de la résilience urbaine et côtière de la ville de Saint-Louis.
Par ailleurs, Mr Amadou Bâ, n’a pas manqué de saluer « l’engagement de la Banque Mondiale aux côtés de la République du Sénégal qui s’est traduit par un volume de financement record depuis la présentation du PSE au Groupe consultatif de Paris en février 2014, par l’approbation de 48 conventions pour un montant total de plus de mille milliards de francs CFA sur des annonces de contributions attendues de 500 milliards de FCFA ».
Ce qui correspond à un taux de concrétisation des engagements de 469%, traduisant une performance à moins quelques mois du terme de la phase quinquennale du Plan d’Actions Prioritaires (PAP) (2014-2018) du PSE.
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