En effet, dans sa dernière édition consacrée au secteur privé et au développement intitulé « Financer les start-ups pour construire l’économie africaine de demain », Proparco s’est tourné vers les questions du capital-risque et du rôle des start-ups dans la croissance économique de l’Afrique.
Ainsi, le rapport nous fait savoir que les start-ups africaines profitent d’une bonne dynamique axée sur le capital-risque. En 2017, elles ont atteint un record de 560 millions de dollars. N’empêche que, ce montant est très bas comparé aux sommes investies dans d’autres parties du monde. Proparco ajoute également que 75% des investissements totaux en capital-risque sont concentrés en Afrique du Sud, au Nigeria et au Kenya.
Le Proparco exorte ainsi les gouvernements à investir plus d’argent dans les infrastructures physiques, numériques et de créer un environnement législatif plus propice aux startups.
Filiale de l’AFD dédiée au secteur privé, Proparco intervient depuis 40 ans pour promouvoir un développement durable en matière économique, sociale et environnementale.
Ainsi, il participe au financement et à l’accompagnement d’entreprises et d’établissements financiers en Afrique, en Asie, en Amérique latine ou encore au Moyen-Orient. Son action se concentre sur les secteurs clés du développement : les infrastructures avec un focus sur les énergies renouvelables, l’agro-industrie, les institutions financières, la santé et l’éducation. Ses interventions visent à renforcer la contribution des acteurs privés à la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD), adoptés par la communauté internationale en 2015.
Discussion à ce sujet post