En effet les deux institutions font savoir que seulement 41% de la population âgée de plus de 15 ans possède un compte et a accès à des services financiers formels en Afrique. Une situation qui a contribué à accroître le recours aux canaux informels pour transférer de l’argent vers et au sein du continent et a des implications sur le coût de ces transferts de fonds.
D’ailleurs le FIDA fait savoir qu’en 2017 le coût moyen d’envoi de fonds en Afrique subsaharienne était de 9,3% du montant envoyé, soit le taux le plus élevé au monde, alors que la même année, plus de 70 milliards de dollars ont été transférés vers le continent par les migrants africains.
S’appuyant sur les résultats de l’Initiative relative aux services financiers en Afrique (APFSI), l’institution indique que le coût de la réception des fonds via les bureaux de poste a été réduit de 42% dans quatre pays pilotes : le Bénin, le Ghana, le Madagascar et le Sénégal.
A long terme, les institutions partenaires de l’APFSI espèrent réduire à moins de 3% les coûts de transaction et éliminer les couloirs d’envois de fonds dont les coûts de transfert sont supérieurs à 5%.
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