Selon les prévisions du gouvernement kényan 2 000 barils seront donc extraits chaque jour du bassin de Lokichar. Dans 4 ans, les 750 millions de barils que renferme le sous-sol du Turkana seront acheminés jusqu’à la côte par un pipeline.
Des activités qui démarrent presque 30 ans après la découverte de pétrole dans cette zone et alors que le projet suscitait des tensions.
La situation a pu aujourd’hui se débloquer grâce à un accord entre le gouvernement central et le comté du Turkana. Les revenus du pétrole seront partagés : 75% pour Nairobi, 20% pour le comté et 5% pour les communautés locales.
Un compromis qui met fin à la tension qu’il y avait dans la zone car les habitants de Turkana craignaient de ne pas pouvoir bénéficier des revenus de l’exploitation du pétrole.
Ce projet comporte cependant des risques, car le pétrole kényan est situé loin des côtes. Visqueux, il faudra le chauffer durant son acheminement ce qui risque d’augmenter les coûts liés au transport.
Par ailleurs, les réserves du pays sont trop faibles pour permettre à Nairobi de peser sur le secteur. Le Kenya sera donc à la merci des fluctuations du marché. « D’où l’intérêt de commencer à l’extraire maintenant, alors que les prix montent », selon les analystes.
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