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«Nous sommes sur un bon rythme de croissance…», Christian Khalife, Dg Crédit International SA

Grâce à sa maison-mère, le Crédit Libanais SAL, la filiale sénégalaise, le Crédit International SA (CI-SA), est déjà en phase pour être opérationnelle avant le 1er janvier 2018, sur les nouvelles normes bâloises. Tout en maintenant une vraie dynamique de croissance sur le marché sénégalais.

par La Rédaction
15 mai 2018
En Banque, En UNE, Interviews
«Nous sommes sur un bon rythme de croissance…», Christian Khalife, Dg Crédit International SA

Christian Khalife, Dg CI-SA

Rappel des chiffres-clés de l’exercice 2016 et au 30 juin 2017 ?

Le Crédit International SA (CI-SA), après avoir enregistré une augmentation sur son Total Bilan en 2016 (+9%), continue sur la même dynamique avec +4% d’augmentation entre décembre 2016 et fin juin 2017. Les dépôts reçus de la clientèle ont connu une augmentation de +3% au moment où les crédits octroyés à la clientèle du Crédit International SA enregistrent une hausse de +14% entre décembre 2016 et fin juin 2017, malgré la rude concurrence dans le secteur bancaire sénégalais. Tous les moyens financiers et matériels sont mis en œuvre pour maintenir ce rythme de croissance du CI-SA, mais aussi et surtout l’atteinte des objectifs de 2017.

Le CI-SA, toujours dans sa politique de contribuer à financer l’économie sénégalaise et de la zone UEMOA, vise à exploiter le marché sénégalais caractérisé par un  taux de bancarisation qui a augmenté, mais demeure insuffisant.

Le CI-SA marque toujours sa volonté profonde de participer activement au financement de l’économie sous-régionale et de contribuer au développement socio-économique de la zone. Cela, en accompagnant les Etats dans leurs projets de développement et en contribuant à renforcer le tissu économique à travers le financement des entreprises.

Le CI-SA s’implique également dans le financement direct et indirect de l’Etat en souscrivant aux bons et obligations du Trésor, le financement des sociétés privées dans le secteur de l’énergie, de l’industrie, de l’agro-alimentaire, de tous genres d’opérations commerciales, de même que le financement des opérations sur l’international en s’appuyant sur son Groupe doté d’un vaste réseau de correspondants à l’international de par le monde.

Quelle appréciation faites-vous des nouvelles exigences réglementaires (Bâle 2 et Bâle 3) de même que le Nouveau Plan comptable bancaire ?

Cette réforme est une exigence mondiale qui doit permettre une meilleure sécurité des engagements dans le cadre des normes prudentielles prenant en compte l’ensemble des risques. A cet effet, l’application des normes Bâle 2 et Bâle 3 dans la zone UEMOA, dès janvier 2018, permettrait aux banques un modèle d’exigences de fonds propres révisé de manière fondamentale, une nette amélioration dans la prise en compte de la qualité du portefeuille de crédits, une possibilité de recourir à des modèles de notations internes pour l’évaluation des risques, une prise en compte du risque opérationnel et une incitation au développement de la gestion des risques. Les banques et les établissements financiers doivent limiter, dans une certaine proportion, leurs risques sur un même bénéficiaire ou une même signature, ainsi que sur l’ensemble des bénéficiaires dont les concours atteignent un niveau donné de leurs fonds propres.

Quelles sont les conséquences sur l’activité de la banque, notamment sur la relation-clientèle ? N’y aura-t-il pas une restriction sur les conditions d’octroi et le volume des crédits ?

Du point de vue macro, les normes de Bâle 2 et Bâle 3 cherchent à protéger la stabilité du système bancaire avec un encadrement beaucoup plus fin de la notion du risque.

Elles auront aussi un impact sur l’organisation des banques ainsi que sur le crédit où il y aura une évolution des processus liés au traitement des dossiers de crédits, une mise à niveau des processus de traitement des garanties, un rapprochement entre la comptabilité, la gestion et le risque, tout en intégrant le risque opérationnel avec une mise à niveau de la connaissance et de la formalisation des processus. Dans ce cadre, la relation banque-client ne sera que positivement impactée avec un accent mis sur les accompagnements ayant une meilleure conséquence sur l’économie du pays, sans entraîner une quelconque restriction sur les conditions d’octroi ainsi que le volume de crédit qui ne trouve son fondement que dans l’obligation de maîtriser les risques.

Votre banque sera-t-elle prête pour l’échéance du 1er janvier 2018 ? Idem pour les reportings règlementaires de mise en œuvre de ces réformes ?

Notre banque est filiale du CREDIT LIBANAIS SAL qui a déjà mis en œuvre les normes de Bâle 2 et Bâle 3 et nous bénéficions pleinement de son expérience. A cet égard, toutes les mesures ont été prises par notre institution afin d’être opérationnelle avant le 1er janvier 2018. En effet, après la réalisation du gap analysis, nous avons entamé la migration de notre système d’information vers la version 11 de DELTA, sommes en train de procéder à une refonte totale des procédures, accompagnée d’une formation continue du personnel.

Avec la digitalisation par les Fintech, ne va-t-on pas vers une nouvelle façon de faire la banque ? La banque de demain n’est-elle pas déjà en cours d’implémentation ? Quelles sont vos ambitions en la matière ?

De nombreuses mutations ont été notées dans les produits et services bancaires, notamment la digitalisation par les Fintech qui est en plein essor dans la zone UEMOA. A cet égard, la banque digitale, marquée par le mobile et la dématérialisation, fera partie intégrante de l’offre bancaire dans le futur. Elle viendra compléter la banque traditionnelle, mais nous ne pensons pas qu’elle pourra se substituer à elle dans le court et moyen terme.

Dans le cadre de son implantation future, le CI-SA, en plus de son nouveau système d’information (DELTA V11) qui intègre déjà la banque digitale, pourra bénéficier de l’expertise de son Groupe qui fait partie des leaders dans ce domaine.

On a noté un fort niveau de provisionnement ces dernières années, impactant négativement les résultats nets. Est-ce un problème de mauvaise appréciation des risques ? L’argument des clients mauvais-payeurs, n’est-ce pas trop facile ?

Un important travail de sécurisation des engagements a été mis en œuvre par la Banque Centrale. Ce travail a commencé, en amont, par la mise en place de la centrale des risques, puis la mise en place des bureaux d’information sur le crédit et, en aval, par la mise en place de l’Observatoire de la Qualité des Services Financiers de médiation, la transformation gratuite des permis d’occuper et autres baux en Titres fonciers gratuitement, accompagnée d’une sensibilisation des magistrats qui traitent de manière diligente les dossiers soumis à leur appréciation en rendant, avec la célérité requise, les décisions de justice.

Certes, tout n’est pas parfait, mais des efforts ont été faits et il faut le souligner.

Quant aux provisionnements nécessairement faits pour faire face aux risques de non recouvrement, il n’est pas dû à une mauvaise appréciation des risques, mais à un problème de culture bancaire notable qui fait que le client ne maîtrise pas son endettement et entre dans une spirale de cumul de crédits, alors qu’il ne peut ni rembourser à l’échéance, ni offrir une garantie éligible pour éviter les provisions à la banque.

Comment projetez-vous l’avenir du secteur à court et moyen terme avec toutes ces mutations en cours ?

A court terme, certaines banques pourraient être obligées de renforcer leurs fonds propres et revoir leur politique d’octroi  de crédits, compte tenu de l’impact de la réforme sur les normes de gestion.

A moyen et long terme, cette réforme entrainera un assainissement positif du secteur. Ainsi les banques pourraient être plus solides et mieux faire face à d’éventuelles crises.

La bancarisation est toujours à un niveau faible. A votre avis, quelles sont les raisons qui explique les très faibles avancées réalisées ? Quelles solutions bancaires et extra-bancaires, suggérez-vous ?

Certes le niveau reste insuffisant, mais il faut se féliciter des mesures prises par les autorités monétaires pour inciter à la bancarisation, notamment la gratuité de certains services, même si ces mesures nous ont poussés à revoir nos stratégies afin de préserver notre rentabilité. Aussi, le niveau de bancarisation, nous semble-t-il, a augmenté. Il faut continuer la sensibilisation des populations aussi bien en zone urbaine qu’en zone rurale, faire en sorte qu’elles aient accès aux comptes plus facilement en ouvrant des agences accessibles tenant compte, toutefois, de la rentabilité et en mettant à leur disposition des services et produits appropriés à leur besoin. Sur ce plan-là, l’ensemble des acteurs devront continuer à jouer leur partition (Banque – Autorités monétaires – Etat).

Rappel des chiffres-clés de l’exercice 2016 et au 30 juin 2017 ?

Le Crédit International SA (CI-SA), après avoir enregistré une augmentation sur son Total Bilan en 2016 (+9%), continue sur la même dynamique avec +4% d’augmentation entre décembre 2016 et fin juin 2017. Les dépôts reçus de la clientèle ont connu une augmentation de +3% au moment où les crédits octroyés à la clientèle du Crédit International SA enregistrent une hausse de +14% entre décembre 2016 et fin juin 2017, malgré la rude concurrence dans le secteur bancaire sénégalais. Tous les moyens financiers et matériels sont mis en œuvre pour maintenir ce rythme de croissance du CI-SA, mais aussi et surtout l’atteinte des objectifs de 2017.

Le CI-SA, toujours dans sa politique de contribuer à financer l’économie sénégalaise et de la zone UEMOA, vise à exploiter le marché sénégalais caractérisé par un  taux de bancarisation qui a augmenté, mais demeure insuffisant.

Le CI-SA marque toujours sa volonté profonde de participer activement au financement de l’économie sous-régionale et de contribuer au développement socio-économique de la zone. Cela, en accompagnant les Etats dans leurs projets de développement et en contribuant à renforcer le tissu économique à travers le financement des entreprises.

Le CI-SA s’implique également dans le financement direct et indirect de l’Etat en souscrivant aux bons et obligations du Trésor, le financement des sociétés privées dans le secteur de l’énergie, de l’industrie, de l’agro-alimentaire, de tous genres d’opérations commerciales, de même que le financement des opérations sur l’international en s’appuyant sur son Groupe doté d’un vaste réseau de correspondants à l’international de par le monde.

Quelle appréciation faites-vous des nouvelles exigences réglementaires (Bâle 2 et Bâle 3) de même que le Nouveau Plan comptable bancaire ?

Cette réforme est une exigence mondiale qui doit permettre une meilleure sécurité des engagements dans le cadre des normes prudentielles prenant en compte l’ensemble des risques. A cet effet, l’application des normes Bâle 2 et Bâle 3 dans la zone UEMOA, dès janvier 2018, permettrait aux banques un modèle d’exigences de fonds propres révisé de manière fondamentale, une nette amélioration dans la prise en compte de la qualité du portefeuille de crédits, une possibilité de recourir à des modèles de notations internes pour l’évaluation des risques, une prise en compte du risque opérationnel et une incitation au développement de la gestion des risques. Les banques et les établissements financiers doivent limiter, dans une certaine proportion, leurs risques sur un même bénéficiaire ou une même signature, ainsi que sur l’ensemble des bénéficiaires dont les concours atteignent un niveau donné de leurs fonds propres.

Quelles sont les conséquences sur l’activité de la banque, notamment sur la relation-clientèle ? N’y aura-t-il pas une restriction sur les conditions d’octroi et le volume des crédits ?

Du point de vue macro, les normes de Bâle 2 et Bâle 3 cherchent à protéger la stabilité du système bancaire avec un encadrement beaucoup plus fin de la notion du risque.

Elles auront aussi un impact sur l’organisation des banques ainsi que sur le crédit où il y aura une évolution des processus liés au traitement des dossiers de crédits, une mise à niveau des processus de traitement des garanties, un rapprochement entre la comptabilité, la gestion et le risque, tout en intégrant le risque opérationnel avec une mise à niveau de la connaissance et de la formalisation des processus. Dans ce cadre, la relation banque-client ne sera que positivement impactée avec un accent mis sur les accompagnements ayant une meilleure conséquence sur l’économie du pays, sans entraîner une quelconque restriction sur les conditions d’octroi ainsi que le volume de crédit qui ne trouve son fondement que dans l’obligation de maîtriser les risques.

Votre banque sera-t-elle prête pour l’échéance du 1er janvier 2018 ? Idem pour les reportings règlementaires de mise en œuvre de ces réformes ?

Notre banque est filiale du CREDIT LIBANAIS SAL qui a déjà mis en œuvre les normes de Bâle 2 et Bâle 3 et nous bénéficions pleinement de son expérience. A cet égard, toutes les mesures ont été prises par notre institution afin d’être opérationnelle avant le 1er janvier 2018. En effet, après la réalisation du gap analysis, nous avons entamé la migration de notre système d’information vers la version 11 de DELTA, sommes en train de procéder à une refonte totale des procédures, accompagnée d’une formation continue du personnel.

Avec la digitalisation par les Fintech, ne va-t-on pas vers une nouvelle façon de faire la banque ? La banque de demain n’est-elle pas déjà en cours d’implémentation ? Quelles sont vos ambitions en la matière ?

De nombreuses mutations ont été notées dans les produits et services bancaires, notamment la digitalisation par les Fintech qui est en plein essor dans la zone UEMOA. A cet égard, la banque digitale, marquée par le mobile et la dématérialisation, fera partie intégrante de l’offre bancaire dans le futur. Elle viendra compléter la banque traditionnelle, mais nous ne pensons pas qu’elle pourra se substituer à elle dans le court et moyen terme.

«Notre banque est filiale du Crédit Libanais SAL qui a déjà mis en œuvre les Normes Bâle 2 et Bâle 3, donc nous bénéficions pleinement de son expérience. Aussi, toutes les mesures ont été prises afin d’être opérationnelle avant le 1er janvier 2018…»

 

Dans le cadre de son implantation future, le CI-SA, en plus de son nouveau système d’information (DELTA V11) qui intègre déjà la banque digitale, pourra bénéficier de l’expertise de son Groupe qui fait partie des leaders dans ce domaine.

On a noté un fort niveau de provisionnement ces dernières années, impactant négativement les résultats nets. Est-ce un problème de mauvaise appréciation des risques ? L’argument des clients mauvais-payeurs, n’est-ce pas trop facile ? 

Un important travail de sécurisation des engagements a été mis en œuvre par la Banque Centrale. Ce travail a commencé, en amont, par la mise en place de la centrale des risques, puis la mise en place des bureaux d’information sur le crédit et, en aval, par la mise en place de l’Observatoire de la Qualité des Services Financiers de médiation, la transformation gratuite des permis d’occuper et autres baux en Titres fonciers gratuitement, accompagnée d’une sensibilisation des magistrats qui traitent de manière diligente les dossiers soumis à leur appréciation en rendant, avec la célérité requise, les décisions de justice.

Certes, tout n’est pas parfait, mais des efforts ont été faits et il faut le souligner.

Quant aux provisionnements nécessairement faits pour faire face aux risques de non recouvrement, il n’est pas dû à une mauvaise appréciation des risques, mais à un problème de culture bancaire notable qui fait que le client ne maîtrise pas son endettement et entre dans une spirale de cumul de crédits, alors qu’il ne peut ni rembourser à l’échéance, ni offrir une garantie éligible pour éviter les provisions à la banque.

Comment projetez-vous l’avenir du secteur à court et moyen terme avec toutes ces mutations en cours ?

A court terme, certaines banques pourraient être obligées de renforcer leurs fonds propres et revoir leur politique d’octroi  de crédits, compte tenu de l’impact de la réforme sur les normes de gestion.

A moyen et long terme, cette réforme entrainera un assainissement positif du secteur. Ainsi les banques pourraient être plus solides et mieux faire face à d’éventuelles crises.

La bancarisation est toujours à un niveau faible. A votre avis, quelles sont les raisons qui explique les très faibles avancées réalisées ? Quelles solutions bancaires et extra-bancaires, suggérez-vous ?

Certes le niveau reste insuffisant, mais il faut se féliciter des mesures prises par les autorités monétaires pour inciter à la bancarisation, notamment la gratuité de certains services, même si ces mesures nous ont poussés à revoir nos stratégies afin de préserver notre rentabilité. Aussi, le niveau de bancarisation, nous semble-t-il, a augmenté. Il faut continuer la sensibilisation des populations aussi bien en zone urbaine qu’en zone rurale, faire en sorte qu’elles aient accès aux comptes plus facilement en ouvrant des agences accessibles tenant compte, toutefois, de la rentabilité et en mettant à leur disposition des services et produits appropriés à leur besoin. Sur ce plan-là, l’ensemble des acteurs devront continuer à jouer leur partition (Banque – Autorités monétaires – Etat).

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