Après avoir couvert cet événement en 2016 le journaliste Amaou Ba a été assez séduit par le programme entrepreneurial de la Fondation Tony Elumelu pour déposer sa candidature pour la cohorte 2018. Bien lui en a pris car il a été retenu ainsi que 10 autres candidats sénégalais pour faire partie des 1000 entrepreneurs. Ce qui fait un total de 11 sélectionnés évoluant dans les secteurs de l’Agriculture, les Services, les NTICS, la Construction et l’Education. « Une meilleure performance comparée à l’année dernière avec 5 entrepreneurs primés », lit-on dans le communiqué.
La cohorte de 2018 comprend 250 entrepreneurs supplémentaires par rapport à la sélection habituelle de 1 000 candidats, grâce à un partenariat représentant 1 million de dollars avec le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) visant à soutenir 200 entrepreneurs dans des zones de conflit et fragiles du Nigeria et à un accord d’un montant de 200 000 dollars avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) visant à soutenir 40 entrepreneurs panafricains et à un partenariat représentant 50 000 dollars avec Indorama pour soutenir 10 Nigérians. « Le nombre et la qualité des candidats, 151 000 au total, ont été exceptionnels. Cela illustre la force et la profondeur de la promesse entrepreneuriale et de l’engagement sur notre continent. La sélection n’est jamais un processus facile, et nous regrettons profondément de ne pas pouvoir aider tout le monde. Nos partenariats avec la Croix-Rouge, le PNUD et Indorama, ainsi que nos discussions en cours avec d’autres organisations internationales, reflètent la reconnaissance mondiale croissante de ce que nous savons depuis toujours : l’entrepreneuriat est la voie la plus efficace vers le développement durable sur notre continent et notre programme est le modèle à suivre », a déclaré Tony O. Elumelu dans ce mêm communiqué parvenu à notre rédaction.
Concernant l’aspect genre qui est très important pour l’initiateur du programme cette cohorte comporte un taux de répartition des candidats masculins et féminins de presque 50-50. Reflétant l’ambition entrepreneuriale des femmes d’Afrique. L’agriculture était le principal secteur parmi les entrepreneurs sélectionné à hauteur de 29 %, suivie par la technologie (11 %) et la fabrication (9 %).
« Au cours des neuf prochains mois, les entrepreneurs recevront une formation et un mentorat en ligne, et utiliseront les compétences acquises pour développer des plans d’affaires avant de recevoir un capital de départ de 5 000 dollars*. Cela portera l’investissement total du Programme de la FTE à 15 millions de dollars en subventions de directes pour les entrepreneurs et à 5,8 millions de dollars en opérations et développement du programme et technologique. Nos bénéficiaires ont créé plus de 55 000 emplois jusqu’à présent, et se réuniront depuis la totalité des 54 pays d’Afrique à Lagos en octobre prochain à l’occasion du Forum de la FTE, le plus grand rassemblement d’entrepreneurs africains au monde », a conclu Parminder Vir OBE, PDG de la FTE.
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