L’implication du secteur privé dans la croissance économique dans les pays de l’Union Economique et Monétaire de l’Afrique de l’Ouest (UEMOA) est une nécessité. C’est la conclusion principale que l’on peut tirer de la rencontre de haut niveau qui s’est tenue à Lomé au Togo la semaine dernière.Le principal défi de l’Afrique est la création d’emplois. C’est la conviction du président d’honneur de l’Association des Grandes Entreprises du Togo (AGET), José Siménouh qui l’a fait savoir au Togo.Pour relever le défi de l’emploi, pense Siménouh, il faut faire un gros travail sur la stabilité politique afin de garantir la sécurité des investisseurs et de leurs investissements.Axée sur le thème ‘‘UEMOA : Entreprenariat et Croissance’‘, la rencontre première du genre dans la sous-région ouest-africaine, a rassemblé des chefs d’entreprises venus d’Afrique et d’Europe, des experts et professionnels (finance, formation, innovation), des startups africaine et des Young leaders (jeunes leaders d’Afrique) et des représentants des pays de l’UEMOA, notamment de la Côte d’Ivoire, du Niger, du Bénin, du Burkina Faso, de la Guinée Bissau, du Mali, du Togo et du Sénégal .L’initiative est de la Société Emergence Capital, le Think Tank Club 2030 Afrique et l’Agence Française de Développement (AFD), en partenariat avec les Young Leaders de la Fondation Africa France.Lors des échanges, il a été question également de promouvoir le secteur des Petites et Moyennes Entreprises (PME) et Petites et Moyennes Industries (PMI). Il s’agit pour les participants de favoriser un secteur pourvoyeur d’emploi et surtout susceptible de créer beaucoup de la richesse.