La Conférence Economique Africaine (CEA) 2017 a ouvert ses travaux lundi à Addis- Abeba capitale de l’Ethiopie. Au menu, « la gouvernance et son rôle au service de la transformation structurelle ».
Pendant 3 jours, c’est-à dire jusqu’au 6 prochain, Addis-Abeba est la capitale des économistes et décideurs du continent.
Dés l’ouverture des travaux, Vera Songwe Secrétaire Exécutif de la CEA a rappelé la nécessité pour l’Afrique de renforcer la gouvernance de sorte à créer une résilience des économies et pouvoir libérer le potentiel de transformation de ces celles-ci.
» Il est impératif de promouvoir l’intégration économique, de stimuler le commerce entre pays , de mobiliser les ressources et surtout de travailler à amoindrir les effets néfastes de l’informel et éradiquer l’évasion fiscale » a soutenu madame Songwe.
Organisée par la Banque Africaine de Développement (BAD), la Commission Economique pour l’Afrique et le Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD), la rencontre vise l’améliorer de l’accès à l’information et la recherche de solutions concernant les questions économiques.
D’après une note de la CEA, la croissance moyenne en Afrique est restée modérée en 2016 (3,7%) et devrait atteindre 4,5% en 2017.
L’objectif de la conférence est de trouver les moyens d’assurer aux pays du continent une croissance durable en résistant aux chocs exogènes. Il s’agira aussi de faire une évaluation poussée des politiques et stratégies jusqu’ici entreprises par les Etats.