Gaming Africa est la nouvelle conférence gratuite dans le domaine des jeux. Elle se déroulera les 24 et 25 octobre à Johannesburg annonce un communiqué.
Gaming Africa va contribuer à modifier certaines images négatives perçues dans le secteur, et qu’il constituera une vitrine de haut niveau et professionnelle du jeu sur le continent a d’emblée indiqué Peter Mireku, commissaire de la Commission des jeux du Ghana dans un communiqué.
Sous le thème: « La responsabilité est-elle payante ? » , la conférence accueillera des personnalités comme Susan O’Leary, PDG d’Alderney eGambling, Yahaya Maikori, partenaire principal, Law Allianz, et Judy Kiragu, directrice de Golden Key Casino. Tous ces dirigeants interviendront au cours de la rencontre et tenteront de déterminer si le lien entre la protection du joueur et les cadres réglementaires appropriés est essentiel pour parvenir à établir un secteur durable et prospère. Ils s’appuieront sur des cas d’études concernant des juridictions où cette méthode s’est avérée payante.
« Je pense que chaque juridiction doit s’attacher à définir une orientation précise. L’Afrique comprend 54 pays dont les stratégies en matière de jeu évoluent à des vitesses différentes et, dans certains cas, dans des directions différentes. La convergence des intérêts divers, tant au niveau des gouvernements que du secteur, constitue une occasion unique d’échanger des informations, des expériences et des idées » a souligné le responsable ghanaéen.
Créée et organisée par l’équipe responsable de l’ICE, Gaming Africa accorde, à en croire le communiqué, une place essentielle à la formation et à l’apprentissage. Avec des modules d’apprentissage couvrant l’économie, les méthodes de paiement, la responsabilité sociale, la lutte contre le blanchiment d’argent, les investissements, les relations publiques, des tables rondes régionales et deux Master class dispensées par la Totally Gaming Academy (« Formation en marketing de casino » et « Master class sur les paris sportifs en ligne ») entend répondre aux besoins spécifiques du secteur des jeux sur le continent.
Pour Peter Mireku, des événements de ce type doivent servir essentiellement à écouter et apprendre.
« Certains participants sont très brillants et viennent non seulement d’Afrique, mais aussi d’horizons très éloignés. Ils représentent des organisations commerciales qui veulent exercer leur activité sur le continent et il serait insensé de ne pas écouter et établir de bonnes pratiques. Le défi à relever consiste à parvenir à un équilibre entre la responsabilité sociale et un secteur prospère » a t-il soutenu avant d’ajouter qu’un des objectifs de leur rencontre et de déconstruire l’idée selon laquelle, le jeu qui fait l’objet d’un récit négatif, ne serait pas bénéfique pour l’Afrique.
Selon lui, Gaming Africa constituent une vitrine idéale pour mettre en lumière l’importance attachée à la responsabilité sociale et aux initiatives d’atténuation des conséquences néfastes qui se trouvent au cœur d’un secteur progressiste et durable.