Rapport trimestriel du FMI en Afrique Subsaharienne sur les perspectives de croissance économiques qui sont bonnes mais restent moroses.
Les perspectives de croissances sont dans une bonne dynamique depuis maintenant plus de deux années, pour le Sénégal. C’est la principale information de la présentation du rapport trimestriel du Fonds Monétaire International FMI en Afrique Subsaharienne sur les perspectives de croissance économiques. Toutefois, ces performances réalisées par certains pays comme le Sénégal sot à saluer. Mais, il urge de prendre également certaines orientations politiques pour rester sur cette dynamique de croissance. Cette analyse s’est faite à travers trois axes à savoir le rétablissement des conditions propices à une croissance forte et durable. C’est à dire le rythme de croissance qui reste très hésitant en Afrique Subsaharienne et les causes de la détérioration des perspectives de développement ,ensuite montrer comment redynamiser l’activité économique dans le continent et en fin le rôle du secteur informel dans les économies de la région.
Cependant il y’a encore des efforts à faire surtout quand on sait que cette croissance est soutenue par l’investissement public bien que la dette extérieure du pays reste soutenable. Le Sénégal doit trouver d’autres mécanismes qui vont lui permettre de financer ces investissements publics travers le une bonne politique qui prend en considération l’apport que le secteur privé peut avoir sur une telle dynamique. Il doit aussi miser sur la création d’infrastructures qui vont améliorer l’environnement des affaires avec des reformes pertinentes mises en œuvre.
Les politiques fiscales qui sont souvent appliquées dans certains pays ne permettent pas de tirer profit des énormes opportunités leurs bases fiscales. Ce qui est important de faire a ce niveau ce n’est pas d’aller chercher le maximum de recettes auprès des grandes entreprises mais plutôt mettre en place des mesures incitatives pour encourager les PME qui constituent dont 97% sont encore informels. Il faut également renforcer la compétitivité de ces PME par l’accompagnement des unités de production mais également par une rationalisation des différentes politiques d’appuie déjà mis en place par le gouvernement.
Dans la zone UEMOA
La croissance économique dans la zone UEMOA est bonne comparée à l’année 2016 où l’on a connu l’un des taux de croissance les plus faibles durant ces dernières 20 années avec un taux de 1,5 %. Cette situation s’explique par un certains nombres d’éléments qui ne sont pas totalement endogènes comme exogènes. Les grands pays ont fait des ont fait les mauvaises performances au profit des petits pays qui pour la plus part n’ont pas de ressources naturelles.
Quand on prend certains pays producteurs de pétrole comme le Nigeria et l’Angola l’essentiel de leurs économies provient de l’industrie extractive, Par conséquent ils sont réceptifs aux moindre chocs pétroliers dans le monde.
Ils sont aussi confrontés à l’évasion fiscal et des difficultés de recouvrement des recettes pour pouvoir financer l’investissement publique pour ne pas aller chercher ces fonds auprès des grandes institutions comme la banque mondiale ou encore au Bretton woods. Il y’a également la détérioration des termes de l’échanges, et le durcissement des conditions de financement mondiales ce qui se traduit dans ces pays par une baisse des taux de croissance.
Une situation qui n’est pas sans conséquence parce que ces pays sont pour la plus part du temps obligé d’aller emprunter de l’argent pour financer leurs projets. Ce qui rend la dette extérieure dans la région est évaluée entre 24 et 28 % .
Le rebond de la croissance en Afrique subsaharienne doit être porté par les grands pays comme le Nigeria et l’Angola. Mais pour cela il faut que ces pays puissent stabiliser leur politique économique soutenu essentiellement par les ressources tirés de l’industrie pétrolière, une réduction des investissements publics pour une rationalisation des investissements.
Yanda SOW (Stagiaire)
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