Les premières années de mise œuvre du PSE restent bonnes selon le FMI qui invite l’Etat à maintenir la cadences des réformes pour atteindre tous les objectifs contenus dans le Plan.
Monsieur Ali Mansoor a dirigé la mission du Fonds Monétaire International FMI au Sénégal pour une revue de l’accord triennal au titre de l’Instrument de Soutien à la Politique Économique ISPE, approuvé en juin 2015. Selon le Fonds monétaire International en mission au Sénégal, les performances macroéconomiques restent bonnes en 2016 avec un taux de croissance du PIB au-dessus de 6% la deuxième année de suite. La composition du budget est en train de s’améliorer c’est à dire créer de l’espace pour l’investissement public sur les infrastructures et le capital humain mais également en réduisant les dépenses de consommations publiques. En effet le Sénégal fait partie des quelques rares pays Africains qui maintiennent une croissance solide avec un taux de l’ordre de plus de 6 % pendant deux ans d’affilées. Pour arriver à ce résultat, le gouvernement a fait des efforts très importants en ce qui concerne la consolidation budgétaire qui est projetée aujourd’hui à 3,7% au sein du PIB pour cette année, une réduction des dépenses de consommation mais aussi par la promotion de l’investissement pour une croissance inclusive. Il y’a des projets déjà été initiés qui nécessitent des réajustements par rapport à la priorité pris dans le cadre du PSE selon le FMI. Cela pour mieux contribuer à la promotion de l’investissement. Ceci passe nécessairement par un exercice de réflexion sur les projets du Plan Sénégal Emergent par rapport aux autres projets pour établir l’ordre de priorité. Les efforts du gouvernements à améliorer la gouvernance économiques et la gestion de l’économies sont en train de porter ses fruits, le PSE a bien débuté maintenant, il faut une bonne suivie pour donner les résultats escomptés. « L’émergence est une course de fonds et non une corse de vitesse » selon Monsieur Ali Mansoor.
L’Etat a donné les orientations de sa politique économiques en décidant de subventionner certains secteurs. Toutefois le FMI juge que l’Etat doit revoir cette politique de subvention qui pour la plus part ne profite qu’à un groupe de personnes privilégié mais cependant des initiatives comme les bourses sociales ont une grande portée économique sur les populations sont à saluées. L’enveloppe est passée aujourd’hui de 10 à 30 milliards en 3 ans.
En 2016, le FMI avait donné des conseils au gouvernement quant à sa volonté de rationalisation des dépenses et une consolidations du budget, une réduction du nombre d’agence qui parfois constituent des doublons dans un tel ou tel domaine.
Cependant des efforts peuvent être faits par l’Etat dans l’amélioration de son assiette fiscale. Il faut que ceux qui bénéficient le plus des avantages qu’offrent l’Etat et qui ont suffisamment de moyens payent en fonction de leur statuts pour permettre à l’Etat de pouvoir investir dans des secteurs comme la santé, l’éducation etc.
Yanda SOW (Stagiaire)
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