Des pays africains ont adopté l’intelligence artificielle Sophia pour améliorer le diagnostic et les soins des patients du continent.
Sophia Genetics a dévoilé aujourd’hui depuis la Réunion Annuelle du Collège Américain de Génétique et de Génomique Médicale à Phoenix, la liste des hôpitaux africains qui utilisent dès à présent Sophia, l’intelligence artificielle développée par l’entreprise, dans leurs examens médicaux afin d’améliorer le diagnostic et les soins des patients sur le continent.
Certaines institutions africaines ont déjà commencé à utiliser SOPHiA et l’ont adopté pour, soit leur expérience des tests génomiques soit pour être en mesure d’analyser des données génomiques assez rapidement. Ce, afin d’identifier des mutations à l’origine de maladies dans le profil génomique de leurs patients et décider des soins les plus appropriés. En tant que nouveaux utilisateurs de Sophia, ces hôpitaux africais rejoignent un vaste réseau de 260 hôpitaux dans 46 pays, qui partagent des observations cliniques alimentant une base de connaissances biomédicales afin d’accélérer les diagnostics et les soins.« A Sophia, notre vision a toujours été de développer des solutions technologiques innovantes pour analyser le profil génomique des patients et ainsi offrir de meilleurs diagnostics et soins au plus grand nombre de patients, où qu’ils vivent » fait savoir Jurgi Camblong, CEO et co-fondateur de Sophia.
Parmi d’autres pathologies, Sophia sera un partenaire clé pour les hôpitaux africains dans le domaine de l’oncologie. Le cancer du sein par exemple est souvent décrit comme un « tueur en série » sur le continent du fait du manque de diagnostics précis et de soins personnalisés 60% des femmes atteintes en décèdent contre 20% en Europe ou aux Etats-Unis. Selon un rapport de 2012 de l’International Prevention Research Institute, une détection précoce du cancer du sein pourrait accroitre l’espérance de vie de 30%. De manière générale, le nombre de cas de cancers sur le continent pourrait dépasser les 1,6 millions chaque année d’ici 2030. Alors que l’expertise oncologique se situe à différents endroits à travers le monde, SOPHiA permet de mettre à profit le savoir d’un spécialiste à Paris pour sauver un patient à Nairobi par exemple.
Au sujet des bénéfices liés à l’utilisation de Sophia pour les patients africains, le Dr. Reinhard Hiller du Centre de Protéomique et de Recherche Génomique (CPGR) de Cape Town a déclaré : « En créant une première offre de médecine génomique en Afrique, travailler avec SOPHiA nous a été bénéfique car sa technologie est utilisée par une communauté mondiale de praticiens en génomique clinique, nous permettant d’offrir un service de premier ordre. »
Yanda SOW (Stagiaire)
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