Le recours aux emprunts non confessionnels par l’Etat du Sénégal inquiète le FMI qui y voit une manière d’augmenter le niveau de sa dette.
Dans son dernier rapport publié au début du mois de Mars 2017, le Fonds Monétaire Internationale FMI juge que les «les niveaux de la dette du pays augmentent avec un recours accru à l’emprunt non confessionnel qui a alourdi la charge du service de la dette». C’est à la suite d’analyse de cette dette publique que le FMI attire l’attention des autorités nationales sur le niveau d’endettement. Au rythme auquel vont les choses le risque est grand de glisser vers un surendettement pour le Sénégal. Cette alerte du FMI par rapport au risque de surendettement du Sénégal se justifie par une dette publique qui ne cesse d’augmenter et qui a atteint des proportions qui interpellent tout le monde et les autorités en ligne de mire.
Cette augmentation de la dette publique s’explique selon le Fonds Monétaire International par «le recours accru à l’emprunt non concessionnel, notamment sur le marché régional, a alourdi la charge du service de la dette sur le budget du Sénégal». Bien que selon toujours les spécialistes de l’institution le niveau de surendettement sur lequel se situe le Sénégal reste faible. Mais il faut penser au rééquilibrage des finances publiques et maintenir le niveau de croissance fort tout en respectant la trajectoire prévue.
Pour préserver le niveau de faible risque de surendettement, le Sénégal doit absolument maintenir les forts niveaux de croissance envisagés dans le cadre du PSE, tout en respectant la trajectoire prévue de rééquilibrage de ses finances publiques, ce qui implique une mise en œuvre rapide des mesures destinées à stimuler l’investissement privé.
Yanda SOW (Stagiaire)
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