Là où des pays de la sous-région tablent 90% de transformation des ressources agricoles, halieutiques ou de l’élevage, le Sénégal connait un retard énorme.
Le constat est du ministre de l’Industrie et des Mines, M. Aly Ngouille Ndiaye. «Le Sénégal peine à atteindre un taux de 15% dans la transformation des ressources agricoles, halieutiques et de l’élevage. Aujourd’hui, le parc industriel est composé en partie de l’industrie agroalimentaire. Malheureusement, nous constatons que la transformation de nos ressources agricoles, halieutiques et de l’élevage atteint difficilement 15 % là ou des pays pas loin de chez nous ont 90 %. L’industrie agroalimentaire sénégalaise fait face à quelques contraintes de compétitivité, notamment la cherté des facteurs de production, les problèmes de la contrebande et de la fraude auxquels il faut trouver des solutions. Nous avons une position géographique qui permet d’accéder à certains marchés et de capter des industries venues d’ailleurs. Et cela doit se faire dans le cadre du projet de domaines industriels », a-t-il déclaré. Pour le ministre, il faut mettre en œuvre un certain nombre d’éléments pour que l’industrie puisse se positionner. Par exemple, en faisant en sorte qu’il y ait beaucoup plus de transformations dans nos industries. «Nos industries doivent se préparer à concurrencer les industries européennes. Certes, nous avons eu à noter des dysfonctionnements dans nos codes, mais il faut faire des aménagements pour permettre à nos industries de pouvoir se préparer librement tout en permettant à d’autres de venir au Sénégal », a-t-il dit.
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