Tony Elumelu n’a pas manqué d’inviter les entreprises françaises à favoriser la création des 200 millions de postes d’ici 2030 en faveur de la jeunesse africaine lors des Forums Afrique-France de la Jeunesse et de l’Entrepreneuriat.
L’occasion était trop belle pour la laisser passer surtout face à la communauté des affaires françaises lors des premiers Forums Afrique-France de la jeunesse et de l’entrepreneuriat. Le Président de Heirs Holdings et de United Bank for Africa (UBA), Tony Elumelu a invité le Mouvement des entreprises de France (MEDEF) à soutenir les acteurs du continent dans la résolution du problème du chômage des jeunes. Surtout quand on sait que d’ici 2030 il y aura sur le marché de l’emploi africain plus de 200 de demandeurs. «200 millions de jeunes Africains entreront sur le marché du travail d’ici à 2030, mais les gouvernements ne sont en mesure de créer que le quart des emplois nécessaires. Nous devons encourager, inciter et rendre les jeunes capables de créer des emplois pour eux-mêmes et pour les autres, grâce à des idées novatrices qui répondent aux défis sociétaux d’une manière à la fois écologique et durable », a-t-il lancé aux amis de Pierre Gattaz. Le Président du MEDEF a pour sa part réaffirmé la volonté des membres de son organisation à mettre en place des partenariats qui favorisent le développement et apportent de la valeur à toutes les parties prenantes.
Durant les échanges de ce rassemblement des Programmes pour la Croissance et la Jeunesse Active / Active Growth & Youth Programs (AGYP), dénommé les Forums Afrique-France de la Jeunesse et de l’Entrepreneuriat, Elumeu a mis en lumière le programme d’entrepreneuriat de 100 millions de dollars de la Fondation Tony Elumelu – qui a, lors des deux dernières années, identifié, formé, encadré et financé 2 000 entrepreneurs à travers toute l’Afrique – un exemple du rôle que les chefs d’entreprise peuvent jouer pour stimuler le développement qui est « l’objectif commun » partagé avec les gouvernements africains.
S’exprimant sur le lancement du forum, le vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique, le sénégalais Makhtar Diop, a reconnu que le secteur public avait besoin du soutien de l’investissement du secteur privé pour «avoir une situation gagnant-gagnant». L’ancien ministre a également souligné la nécessité d’autonomiser également les femmes. « Nous devons aider les femmes à avoir plus accès au crédit, et c’est là que se trouvent le présent et l’avenir de notre continent en termes d’entrepreneuriat », a-t-il soutenu.
Il faut souligner que cette initiative a été lancée pour unir les réseaux et les institutions entrepreneuriales entre l’Afrique et la France. Ainsi, Elumelu, Président de Heirs Holdings et de United Bank for Africa (UBA), a salué le MEDEF et le gouvernement français pour son orientation sur le développement de l’entrepreneuriat et a conseillé les chefs d’entreprise français sur la nécessité d’investir dans la jeunesse africaine.
Discussion à ce sujet post