«Des projets importants du PSE sont en cours de réalisation. Au bout de deux années de mise en œuvre du Plan Sénégal Emergent, l’économie sénégalaise, tirée par l’agriculture, le secteur secondaire et le dynamisme dans les activités de services, a enregistré une évolution notable. En effet, les agrégats macroéconomiques se portent bien et un taux de croissance de 6,8% est attendu en 2017, après 6,6% en 2016 et 6,5% en 2015. Le déficit budgétaire suit son trend baissier. De 6,7% en 2011, il a été ramené à 4,2% en 2016, avec l’ambition de le contenir à 3,7% en 2017 par la poursuite de la maximisation des ressources internes et l’optimisation des ressources externes, la rationalisation des dépenses courantes et l’amplification des efforts d`investissement pour toujours tirer la croissance vers le haut et générer beaucoup d’emplois ». C’est le diagnostic fait par le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan. Amadou Bâ s’exprimait à l’occasion de la Revue de la Coopération ave la Banque Mondiale. Selon l’argentier de l’Etat, ces résultats encourageants ont été confirmés par le Conseil d’administration du FMI au terme de la troisième revue du Programme économique et financier au titre de l’Instrument de soutien à la politique économique (ISPE) en faveur du Sénégal.
Mais s’empresse-t-il d’ajouter, «pour être inclusive et soutenable, cette croissance doit être davantage génératrice d’emplois, surtout pour les jeunes générations, et s’opérer dans un cadre de gouvernance et d’allocation des moyens publics rigoureux. Ces ambitions ne pourront être réalisées que par la relance et la diversification des moteurs de croissance du pays et par une meilleure adéquation entre l’offre de formation et le marché du travail, tel qu’indiqué dans le Plan Sénégal Emergent. Le Sénégal dispose d’atouts économiques indéniables. Mais la vitalité des secteurs clés de l’économie passe nécessairement par l’articulation d’une vision stratégique et par l’installation d’un cadre propice à l’investissement privé et favorable aux transferts de technologie, créateurs de valeur ajoutée », a-t-il précisé.
Revenant sur les relations avec la Banque mondiale, Amadou Bâ dira que sur ses engagements pour la mise en œuvre du Plan Sénégal Emergent (PSE), pour un montant de 500 milliards de FCFA au groupe consultatif pour le Sénégal, «à deux ans du terme du Plan d’Actions Prioritaires du PSE, la Banque Mondiale a concrétisé à hauteur de 425 milliards de FCFA, soit 85%, ses engagements financiers.
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