Même s’il a été nommé au mois d’août dernier au poste de Directeur Régional de la compagnie aérienne internationale Emirates, M. Christophe Leloup est loin d’être en terre inconnue en Afrique. A l’occasion d’un déjeuner avec la presse, le M. Leloup est longuement revenu sur son parcours en Afrique et surtout sur les nouvelles dimensions de la compagnie.
Aujourd’hui Directeur régional pour le Sénégal, il sera également chargé de superviser les opérations commerciales d’Emirates sur les marchés environnants de la République de Guinée, de la Guinée-Bissau, du Cap-Vert et du Mali. «J’ai été en Côte d’Ivoire où j’étais Directeur régional. Mais avant ça, Leloup qui a débuté sa carrière, en 1995, à American Airlines, au poste de directeur régional à Strasbourg et à Lyon, avant de rejoindre le siège à Paris, en qualité de directeur des ventes, a aussi été à Singapore Airlines en tant que directeur commercial pour la France. J’ai été aussi à Corsair international, précisément au Comité exécutif de la compagnie aérienne et du groupe de tourisme Tui Travel France où j’occupais le poste de directeur général du réseau des agences de voyages Nouvelles frontières », a-t-il déclaré.
Aujourd’hui de retour au Sénégal, M. Leloup revient. En effet, il a été au cœur du montage de la compagnie Sénégal Airlines, dont il a été le directeur commercial. Occasion saisie pour analyser le manque de compagnies aériennes crédibles en Afrique, dans la sous-région plus précisément. «La compagnie aérienne coûte, il ne s’agit pas de projet à prendre à la légère. Il faut mettre beaucoup de capitaux, mettre les mécanismes qu’il faut pour permettre aux privés qui souhaitent investir de le faire », estime-t-il. Autre sujet abordé, c’est l’absence de compagnies avec des prix très compétitifs. Pour M. Leloup, cela s’explique par plusieurs raisons. «Il n’y a pas d’aéroports secondaires dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest. En plus de cela, les compagnies aériennes paient de nombreuses taxes et redevances. Si à toutes ces difficultés s’ajoutent le difficile accès aux autorisations pour le trafic intra africain, rend les choses plus compliquées », dit-il.
Après la mort de Sénégal Airlines, le Sénégal a mis sur pied Air Sénégal S.A qui cherche à réussir là où ses prédécesseurs ont échoué. Avec le soutien d’EMIRATES ? Selon Leloup, rien n’est exclu, parce que dit-il, un partenaire performant, peut aider à mieux toucher le marché sous-régional.
Pour rappel, dans son nouvel élan, EMIRATES désormais débarrassée de ses Airbus A330 et A340, a présenté les nouveaux aménagements de ses Airbus A380 et Boeing 777-300ER, mis en service à partir de ce mois, avec 25 places de plus en classe Economie dans le superjumbo, et de nouveaux sièges en classe Affaires dans le Triple Sept. «Ce sont deux appareils de nouvelle génération, qui reflètent les investissements continuels et l’engagement d’Emirates à opérer une flotte moderne et respectueuse de l’environnement, tout en fournissant à ses clients un niveau supérieur de confort et de sécurité », a déclaré M. Leloup.
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