Autour du thème ‘’La grippe : les enjeux en Afrique subsaharienne.’’ , Sanofi Pasteur et des experts africains, ont parlé des dangers de la grippe, plus dangereuse que la tuberculose, ou même le Sida.
« La grippe est une maladie qui existe depuis plus de 2000 ans, et c’est une maladie très dangereuse. Lors de la première guerre mondiale (14-18), la grippe espagnole a tué autant que la guerre, 50 millions de personnes. Donc c’est une maladie qui fait de gros ravage dans le monde. Cette maladie est causée par un virus qui est de famille des virus qui se col au mucus », témoigne le Pr ZEKIBA TARNAGDA de la Burkina Faso. Ainsi pour dire que la grippe est une maladie qu’on ne devrait pas négliger, car selon le Pr ZEKIBA, si elle vous clou au lit, vous n’êtes plus opérationnel et cela aura surement des répercutions sur le plan social, économique, et professionnelle.
Revenant sur l’analyse de la grippe, le Pr N’JOUOM RICHARD, pense que cette maladie était méconnue par les africains, de par son ressemblance sans doute avec le paludisme. « Le virus n’était pas connu en Afrique du fait que les symptômes étaient un peu similaire au paludisme, mais aussi il y’avait le problème des moyens, car beaucoup de pays africains, n’avaient pas le plateau technique pour pouvoir faire le diagnostic, voire détecter la maladie », précise-t-il. Mais à l’en croire, la tendance commence a changé, même si il reste des choses à apporter pour être beaucoup plus crédible. « Nous pouvons dire qu’aujourd’hui, nous connaissons les types de grippe qu’on a en Afrique, sans l’aide même de l’occident. N’empêche, il nous manque des statistiques, afin de pouvoir amener les décideurs politiques à comprendre les dangers réel de la maladie pour faire une politique vaccinale », va-t-il expliqué.
Concernant l’interpellation de l’Etat, SANOFI pasteur, pense que seule une volonté politique pourra régler l’affaire, car aujourd’hui les décideurs politique, devront connaitre les tenants et les aboutissants de cette maladie dangereuse, et comment elle peut freiner l’économie d’un pays, et cela ne pourra passer que par le canal médiatique, d’où l’intérêt de ce point de presse.
« Certes, nous sommes en train de faire des efforts remarquable sur la documentation, autrement dit, savoir le nombre de patients qui souffrent de cette maladie dans chaque hôpital, mais cela ne suffit pas. Il faut que nous amenions les autorités à comprendre que cette maladie est beaucoup grave que la Tuberculose, et le Sida. Donc, il est grand temps qu’il est des vaccinations en masse, ou même de vaccinations ciblées, d’autant plus que nous savons que les enfants, les personnes âgées et les femmes enceintes restent les plus vulnérables », souligne le Pr camerounais, N’JOUOM RICHARD.
Pour le Dr GILBERNAIR ELIA, directeur médical Afrique de l’ouest-Afrique central Sanofi pasteur, il faudrait prendre des précautions pour lutter car prévenir, vaut mieux que guérir. « La grippe est une maladie symptomatique, c’est à dire basée sur des signes. La prévention de cette maladie est basée sur des mesures d’hygiènes, personnelles et collectives, comme par exemple le lavage des mains, le port de masques, même si en Afrique nous n’avons pas cette culture contrairement aux asiatiques, l’interdiction scolaire, car un enfant atteint de cette maladie ne devrait pas aller l’école. Il risque sans doute de contaminer ses camarades. Même cette interdiction est valable chez les professionnelles », informe-t-il.
Avant de souligner que Sanofi pasteur aujourd’hui a une bonne image aux yeux de l’organisation mondiale de la santé. « La meilleure façon de lutter contre la grippe c’est la vaccination. Et la composition du vaccin est donner par l’OMS, aucun laboratoire ne peut se lever un bon jour et présenter le vaccin sans une étude minutieuse de l’OMS, heureusement notre étude, nous SANOFI a était approuvée par ladite organisation. Aujourd’hui grâce à nos spécialistes, nous pouvons assurer la distribution du vaccin », a conclu le professeur.
Aliou FAYE ( Stagiaire)
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