Si l’on se réfère à la dernière publication de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE), le produit intérieur brut (PIB) du Sénégal se situera autour de 6,6% contre 6,5% en 2015.
Selon le document, cela traduit la volonté du Gouvernement à maintenir une croissance forte est durable. « L’activité économique tirerait avantage de la poursuite de l’exécution du programme d’investissement de l’État, de la consolidation des acquis dans le sous-secteur agricole ainsi que de la bonne orientation globale de l’activité des industries, conjuguée à la relance du secteur des services », lit-on dans le document qui révèle que la persistance de la faiblesse des cours mondiaux des matières premières de base continue d’impacter le niveau de l’inflation. Quid des finances publiques ? La DPEE estime que la politique de rationalisation des dépenses de fonctionnement se poursuit afin d’accorder davantage de place aux investissements dans le budget. En termes de mobilisation des ressources, les efforts sont portés, notamment, sur l’élargissement de l’assiette fiscale de même que sur le renforcement du contrôle et la maîtrise des dépenses fiscales. Pour ce qui est des échanges du Sénégal avec l’extérieur, le déficit du compte courant en 2016 devrait s’améliorer pour s’établir à 533,2 milliards FCFA (6,1% du PIB) contre 558,7 milliards FCFA (6,9% du PIB) un an auparavant, traduisant, ainsi, l’amélioration de la balance commerciale dans un contexte de relance des industries d’exportation, de renforcement de la production locale et de faiblesse des cours des produits de base sur le marché international.
Discussion à ce sujet post