Le Golfe de Guinée est désormais l’épicentre de la piraterie maritime en Afrique, alors que la situation s’est apaisée au large de la Somalie. Ces deux sujets, seront au centre des débats du prochain Sommet de l’Union Africaine sur la sécurité maritime et le développement en Afrique qui s’ouvre au
les chefs d’Etat ou les autorités maritimes du continent, seront à Lomé au Togo le 15 octobre prochain pour le Sommet de l’Union africaine sur la sécurité maritime et le développement en Afrique.
La sécurité maritime est un des grands enjeux auxquels font face les pays africains.L’Organisation Maritime Internationale (OMI) a dénombré en avril au moins 27 attaques de bateaux (vols, kidnappings ou tentatives) sur les côtes d’Afrique de l’ouest, contre deux seulement en Afrique de l’est.
En Somalie, les petits pêcheurs ne trouvent plus de poissons à cause des pêches massives illégales, Au Nigéria, des groupes armés originaires du Delta du Niger, disent défendre les interêts de leurs peuples en attaquant les compagnies etrangéres qui exploitent le pétrole off shore.
Selon Bathélemy Blédé, chercheur en sécurité maritime à l’Institut d’Etudes de Sécurité (ISS), il y a cette idée que le gouvernement et les compagnies étrangères exploitent le pétrole et que la population n’en tire pas profit.
Récemment, un groupe un nouveau groupe armé s’est signalé en menaçant de mettre le feu aux pétroliers étrangers alors qu’avant ils se contenter de faire exploser les oléoducs dans le delta.
Il faut savoir aussi que 2005 à 2016, plus de 205 attaques pirates ont été enregistrées dans le Golfe de Guinée engendrant un manque à gagner estimé à deux Milliards de dollars par an. Quant à la pêche illicite, elle fait partie des leviers qui retardent l’envol de l’économie bleue sur le continent noir.
Pour prendre le problème à bras le corps, les pays africains vont adopter une charte sur la sécurité maritime. La dite charte prendra en compte les recommandations des experts sur la nécessité de mutualiser les énergies pour venir à bout de la piraterie maritime et booster l’économie bleue en Afrique.
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