Amadou Ba Ministre de l’Economie, des Finances et du Plan a signé 2 conventions avec les bailleurs de Fonds en faveur de l’approvisionnement en eau des populations. Il s’agit du financement du projet de réalisation d’une usine de traitement d’eau potable à Keur Momar Sarr- KMS3»,et la construction de forages et la réhabilitation d’ouvrages de stockage de fourniture d’eau.
En marge de ces Assemblées annuelles du FMI et du groupe de la Banque Mondiale tenues à Washington du 06 au 09 octobre 2016, le Sénégal a signé diverses conventions pour un montant total de 125 Milliards de FCFA, Il s’agit entre autres des conventions susceptibles d’améliorer les conditions de vies sociales des citoyens.
« Il y a une Convention avec la Banque Européenne d’Investissement (BEI). Cette convention signée le vendredi 07 octobre 2016 dans les locaux de l’Ambassade du Sénégal à Washington, représente un apport financier, sous forme de prêt concessionnel, d’un montant de 100 millions d’euros, soit environ 65,595 milliards de FCFA destiné au financement du projet de réalisation d’une usine de traitement d’eau potable à Keur Momar Sarr- KMS3».
Il sera rétrocédé à la Société nationale des Eaux du Sénégal (SONES) : à hauteur de 85% sous forme de subvention et de 15% sous forme de prêt » a annoncé un communiqué du Ministère des Finances reçu à reussirbusiness.com.
Ce financement, selon le texte vient compléter le coût global du projet qui s’élève à environ 274,19 Milliards FCFA et auquel ont participé d’autres partenaires du Sénégal.
« le projet va assurer une bonne alimentation de la capitale (Dakar) en eau potable et à sécuriser la fourniture d’eau potable pour faire face au défi de l’absence de ressources suffisantes et d’une croissance démographique, plus importante que prévue ces dernières années » explique le communiqué.
Ensuite, il y a une Convention avec la Banque Arabe pour le Développement Economique en Afrique (BADEA). Cet accord de prêt a été signé samedi 08 octobre 2016, pour un montant d’environ 5,2 Milliards de F CFA.
« L’accès à l’eau potable des populations en milieu urbain et en milieu rural est placé au cœur du Plan Sénégal Emergent (PSE) à travers la construction de forages et la réhabilitation d’ouvrages de stockage de fourniture d’eau. Le projet d’alimentation en eau des îles de la Basse Casamance qui se situe dans la zone du delta du fleuve Casamance, dans la région de Ziguinchor, située à environ 450 km de Dakar, entre dans ce cadre » souligne le communiqué.
Par ailleurs, le dit projet va s’atteler à la réalisation et l’équipement de 10 forages d’une capacité de production de 5 à 20 m3/h ; la fourniture et la pose de deux (02) groupes électrogènes et de trois (03) groupes solaires photovoltaïques , la construction de onze (11) châteaux d’eau d’une capacité entre 25 et 200 m3 et enfin, la réalisation de réseaux d’adduction et de distribution sur une longueur de 141 km.
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