le Salon International des technologies de l’information AITEX AFRICA IT EXPO de Casablanca s’est refermé sur une note positive annonce les organisateurs dans un communiqué parvenu à Reussirbusiness.com.
150 exposants, 20 ateliers-solutions, 10 panels scientifiques, 1.000 rendez-vous d’affaires se sont tenus à Casablanca du 21 au 24 septembre à l’occasion du AITEX. Un bilan plus que satisfaisant pour le royaume du Maroc qui veut devenir, désormais la nouvelle plaque tournante de l’économie numérique.
Avec pour thème central «La transformation digitale, levier de développement en Afrique », le salon a été une occasion de choix pour aborder la transformation numérique de l’Afrique.
Pour Moulay Hafid Elalamy, Ministre de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Économie numérique,qui a présidé la cérémonie d’ouverture, cette première édition trés orientée «partenariat et opportunités de développement»est une opportunité en ce qui concerne le renforcement de la coopération entre pays africains.
Le renforcement de la coopération contribuera à rattraper le retard que connaît le secteur de la transformation digitale dans plusieurs pays africains » a souligné Moulay Hafid Elalamy qui avait entre autres à ses cotés Lacina Koné conseiller spécial du Président de la République ivoirienne, Alassane D. Ouattara et André Apete, Directeur de cabinet du Ministre de l’Economie Numérique et de la Poste et Antoine Ngom, Président de l’OPTIC (Association de la Corporation Tic au Sénégal).
Témoin de cette volonté marocaine d’ouvrir une grande page de coopération numérique avec le reste de l’Afrique, l’édition 2016 de l’AITEX a été placée sous le parainnage du Sénégal et de la Côte d’Ivoire.
D’ailleurs, Moulay Elalamy a rappelé que dans le cadre du Plan stratégique Maroc Digital 2020, ses départements entretenaient des liens de coopération étroits dans le secteur du numérique avec plusieurs pays africains.
MAROC DIGITAL 2020, passerelle pour parachever le virage numérique du royaume cherifien est beaucoup revenu dans les débats, souvent pour servir d’exemple et pour les dirigeants marocains de le placer sous le feux des critiques afin de l’améliorer.
Au cours des différents ateliers et échanges, des sujets importants sont revenus sur la table: la transformation digitale, les réussites entrepreneuriales, l’E-Gov, l’usine 4.0 ou encore les écosystèmes innovants.
La première édition s’est clôturée samedi dernier avec une journée spécialement réservée aux universités. Principal lieu de formation des ressources humaines dont la transformation digitale a besoin, les universités et les instituts spécialisés doivent ête au coeur des challenges à relever Saloua Karkri Belkeziz, Présidente de la Fédération marocaine des Technologies de l’Information, des Télécommunications et de l’Offshoring (APEBI).
«il faut juste être conscient que l’APEBI et les universités et grande école ont, dans un certain sens, une mission commune : la réussite professionnelle. Tout rapprochement est bon à prendre. Le challenge de la transformation numérique repose en grande partie sur les ressources humaines et la matière grise, et donc sur la formation. La formation est un volet incontournable que nous avons également prise en compte dans le cacher de charge de la nouvelle stratégie Maroc Digital 2020″ a soutenu Saloua Karkri Belkeziz.
L’APEBI a réussi à faire de Casablanca le temps d’une semaine la capitale africaine de la transformation numérique. Son salon AITEX est un formidable outil ont souligné les participants pour permettre aux pays du continent de relever leur double défi : technologique et renforcement de leur coopération.
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