Dans le cadre de l’initiative « À la recherche du prochain Einstein » de l’Institut africain des sciences mathématiques (AIMS) le Canada va appuyer la formation de mathématiciens africains avec une enveloppe de 22,6 M$.
Le Canada va fournir sur 5 ans 22,6 millions de dollar pour soutenir l’ l’initiative « À la recherche du prochain Einstein » de l’Institut africain des sciences mathématiques (AIMS). Cela pour former des mathématiciens africains afin qu’ils trouvent des solutions permettant d’atténuer les changements climatiques ou de s’y adapter. C’est la ministre du Développement international et de la Francophonie, l’honorable Marie-Claude Bibeau qui en a fait l’annonce au Cap en indiquant que l’’initiative vise à encourager l’élaboration de solutions permettant d’atténuer les changements climatiques ou de s’y adapter. « Cette initiative démontre l’engagement du Canada envers la jeunesse africaine et sa capacité à trouver des solutions durables aux défis mondiaux les plus urgents, tels que les changements climatiques. L’Institut AIMS fera de grands progrès en augmentant le recrutement et en favorisant l’avancement des jeunes mathématiciens, plus particulièrement des mathématiciennes, en Afrique », a-t-elle déclaré pour la circonstance dans un communiqué distribué par Apo-opa.com parvenu à notre rédaction.
Dans le même document on y apprend que grâce à ce financement du gouvernement du Canada, l’Institut AIMS mettra sur pied un programme spécialisé sur les changements climatiques à son centre du Rwanda, et un cours sur les changements climatiques sera offert dans tous ses centres. Le financement sera versé par Affaires mondiales Canada (19,6 millions CAD) et le Centre de recherches pour le développement international (CRDI) (3 millions CAD). Le CRDI assurera la gestion du financement pour le compte du gouvernement du Canada. « Nous sommes extrêmement heureux de recevoir ces fonds du gouvernement du Canada à un moment où les efforts de l’Afrique et du monde entier sont axés sur le développement durable du continent et de sa ressource humaine la plus précieuse – sa jeunesse », a dit Thierry Zomahoun, président et PDG, Institut africain des sciences mathématiques (AIMS). Grâce à ce financement, l’Institut AIMS étendra son modèle efficace de formation d’étudiants africains de cycle supérieur en mathématiques avancées, afin de mettre l’accent sur les changements climatiques
L’AIMS appuiera aussi jusqu’à trois chaires de recherche, qui dirigeront une cinquantaine de chercheurs africains dans la création d’un corpus de connaissances spécialisées sur les répercussions des changements climatiques en Afrique. L’Institut forme une masse critique de mathématiciens en Afrique afin d’aborder les défis complexes qui se posent au continent en matière d’économie, de santé, d’agriculture et d’environnement. Chaque année, 50 des meilleurs étudiants des cycles supérieurs de l’Afrique s’inscrivent à chacun des six centres de l’Institut pour suivre un programme de dix mois menant à l’obtention d’une maîtrise en sciences mathématiques.
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