Le forum régional des parties prenantes du Groupe Intergouvernemental d’Actions contre le Blanchiment d’Argent en Afrique de l’Ouest (GIABA), s’est tenu mardi à Saly (Mbour) informe l’APS.
Mbour a accueilli, le forum GIABA sur les questions émergentes de lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et leurs incidences pour les Etats membres.
Prenant la parole lors de la rencontre, Adama Coulibaly Directeur Général du GIABA a indiqué qu’il s’agissait pour les pays ,afin de lutter efficacement contre le blanchiment, de se conformer aux normes internationales.
« Se conformer aux normes internationales est une exigence majeure pour l’intégrité du système financier et la promotion de la croissance économique » a t-il dit.
Pour la GIABA,l’absence de conformité des Etats membres a des effets néfastes sur les efforts régionaux et mondiaux de Lutte contre le Blanchiment de Capitaux et Financement du Terrorisme (LBC/FT) et de lutte contre les crimes connexes. De plus, lorsque des exigences supplémentaires et d’autres développements émergents s’ajoutent à ces défis, il s’en suit un affaiblissement des capacités des pays à mettre en œuvre et de manière efficace, les normes du GAFI. Il s’avère donc important de mieux comprendre les facteurs entravant la conformité aux normes de LBC/FT dans les Etats membres du GIABA, d’adopter un programme exhaustif de réforme des politiques pour résoudre ces facteurs d’une manière plus coordonnée. C’est la raison pour laquelle le GIABA organise le forum de Saly.
Selon monsieur Coulibaly, les normes révisées du Groupe d’Action Financière (GAFI) adoptées en 2012 intègre, outre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, la dimension nouvelle de financement de la prolifération des armes de destruction massive.
« Ces normes requièrent des Etats l’obligation de disposer d’un secteur financier solide, d’outils de répression criminelle renforcés et la mise en œuvre d’une coopération internationale améliorée et plus dynamique » a souligné le patron du GIABA.
Le forum est ouvert aux parties prenantes des Etats membres de la CEDEAO directement impliqués dans les questions communautaires. Il s’agit entre autres des correspondants nationaux du GIABA, des Cellules nationales de la CEDEAO, de la Commission de la CEDEAO (départements des ressources humaines, de la Planification stratégique, des finances), du Parlement de la CEDEAO, de la Cour de Justice communautaire, des ambassadeurs de la CEDEAO accrédités au Sénégal et des partenaires au développement.
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