Des entrepreneurs africains rencontrent Obama

Des entrepreneurs africains rencontrent Barack Obama et les principaux dirigeants de Silicon Valley dans le cadre du Sommet mondial de l’entrepreneuriat et du Stanford Seed.

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700 entrepreneurs, originaires de 170 pays, se sont réunis aux Etats-Unis pour participer au sommet mondial de l’entrepreneuriat 2016.  Organisée par le Département d’État des États-Unis et la Maison-Blanche, la septième réunion de cet événement international annuel, qui rassemble des entrepreneurs et des investisseurs enthousiastes du monde entier a participé à des présentations et des ateliers avec une foule de dirigeants d’entreprises internationales. L’idée est de créer de nouvelles opportunités d’investissement et de chercher de nouvelles collaborations comme l’a indiqué Penny Pritzker, Secrétaire au Commerce des États-Unis.

« Mon équipe a travaillé pour s’assurer que les investisseurs participent au Sommet, et que vous, nos entrepreneurs, ayez la possibilité de développer des relations clés, permettant de favoriser un meilleur accès au capital. Cette année nous avons près d’un investisseur pour deux entrepreneurs » a t-elle soutenu.

Parmi les nombreux entrepreneurs africains : Afolabi Abiodun, PDG de la société de communications SB Telecoms basée au Nigeria. Abiodum, diplômé du programme Stanford Seed Transformation  actif lors du sommet, a tenu a rappelé le chemin parcouru pour arriver à cette forme de consécration pour lui.

« Être ici, c’est un rêve qui se réalise ! En l’espace de deux ans, mon entreprise, qui employait à sa création un personnel de 10 employés, compte aujourd’hui 39 personnes directement et près de 150 indirectement. Aujourd’hui, l’enfant des rues nigérian a été invité par la Maison-Blanche à participer au Sommet mondial de l’entrepreneuriat, tout ça grâce à Stanford Seed. N’est-ce pas incroyable ? » s’est exclamé le nigérian au sortir du sommet dont le thème était « L’accès au capital ». Lorsqu’ils ont rencontré Obama, les entrepreneurs africains ont entendu le chef de l’éxécutif américain souligné l’importance de l’entrepreneuriat dans notre monde de plus en plus « connecté ».

 » L’entrepreneuriat reste le moteur de la croissance. Il faut Permettre à des personnes de démarrer leur propre entreprise, c’est cela qui va favoriser la réussite des individus et des familles. La sécurité et la prospérité de communautés entières en sont améliorées »  a dit Obama.

Le programme proposé par l’Institut Stanford pour l’innovation et le développement économique connu sous le nom de Stanford Seed « transmet » l’état d’esprit de Stanford, orienté vers l’innovation et l’entrepreneuriat, à des propriétaires d’entreprises prometteuses d’économies en développement, souhaitant développer leurs activités. Pendant 12 mois , ils subissent la formation du corps professoral de la Stanford Graduate School of Business, qui voyagent vers les centres Seed situés en Afrique de l’Ouest et de l’Est afin de travailler avec les dirigeants d’entreprises et les aider à orienter leur région vers une plus grande prospérité.

Selon Abimbola Okubena, Directeur Général de la société nutraceutique Health Forever, basée au Nigeria, cette rencontre a permis de remplir le carnet d’adresse de personnes et d’entreprises intéressantes pour l’avenir de son business.

« J’ai rassemblé une mine de connaissances. Et je rentre chez moi avec un carnet d’adresses bien rempli !. Être entouré des personnes composant le programme Stanford Seed dans l’environnement glorieux de cette université, apporte son lot de réflexion sur la façon d’envisager les choses et sur la manière de les mettre en place » a déclaré l’entrepreneur Seed. Même avis chez Nicole Amarteifio, fondatrice de An African City, maison de production cinématographique et télévisuelle basée au Ghana.

« Je suis très heureuse d’être ici. On peut sentir cette énergie. . . Il s’agit d’une énergie mondiale, et c’est vraiment excitant d’en faire partie » s’est-elle réjouie.

Le programme Seed Transformation accepte actuellement les candidatures pour ses sessions de 2017-2018, la date limite de candidature étant fixée au 31 octobre 2016.