l’OCDE et le Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) invite l’Afrique à diversifier son économie, afin de « multiplier les secteurs d’activité dont dépend l’économie, réduisant ainsi la vulnérabilité des pays aux chocs extérieurs. »
Les instances internationales sont formelles : sans diversification, le développement des économies africaines ne saurait être ni durable, ni efficace. Très dépendants des matières premières, les pays africains gagneraient à diversifier leurs économies. La chute des cours du pétrole, par exemple, a fait plonger le taux de croissance du continent de 4% entre 2008 et 2009. Aujourd’hui aussi, suite à la chute des prix des matières premières, le Fonds Monétaire International (FMI) et la Banque Mondiale, revoient leurs prévisions économiques pour l’Afrique à la baisse.
Pour arriver à cette diversification, les gouvernements sont invités à favoriser un climat propice aux affaires. Il s’agit d’avoir un cadre réglementaire stable et des mesures pour inciter le commerce international. Parmi les recommandations, il est impératif selon les organismes internationaux que le secteur privé soit promu. Les pouvoirs publics doivent accorder plus d’attention à l’innovation et la recherche.
« Les Etats africains pour atteindre leurs objectifs de développement durable estimés à 600 Milliards de dollars, doivent faire appel à de nouvelles ressources pour financer » recommande la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED) dans son rapport 2016.
Un pays comme la Côte d’Ivoire s’est résolument tournée vers cette diversification. le Plan national de développement (PND) ivoirien prévoit un redéploiement de son tissu industriel, en diversification de l’agriculture, en misant sur la transformation locale des produits agricoles ou des matières premières. Abidjan va vers la mise en place des procédures de création d’entreprise plus simples, la création d’un tribunal de commerce ou encore en engageant des efforts sans précédent contre la corruption. L’ objectif est d’attirer les investisseurs. Enfin la Côte d’Ivoire vise elle aussi l’émergence, à l’horizon 2020.
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