Le Japon va construire une unité de dessalement d’eau de mer au Sénégal. L’annonce a été faite par Shinichi Kitaoka, le président de l’Agence de Coopération Internationale Japonaise (JICA) en visite cette semaine à Dakar.
Lors de son discours du nouvel an, le Président Sall avait évoqué une usine de dessalement d’eau. C’est en passe de se concrétiser grâce à la coopération japonaise.
D’un coût global de 135 Milliards de F CFA (environ 205 Millions d’euros), le financement de l’usine de dessalement est un prêt concessionnel au taux de 0,7 %, échelonné sur une durée de 30 ans, avec un délai de grâce de 10 ans. Sa construction débutera en janvier 2019 et prendra fin en 2021.
l’usine qui sera située aux Mamelles (Dakar) devra avoir une capacité de e 50 000 mètres cubes par jour (m3/J) dans un premier temps, avant de passer plus tard à 100 000 mètres cubes par jour. La réhabilitation de 460 km du réseau de distribution de la capitale d’eau est également prévue.
Il est vrai que la capitale sénégalaise fait face à une vraie explosion démographique et consomme près de 70 % de la production de la Société des Eaux (SDE).
Intérrogé par Jeune Afrique, Ada Ndao Directeur des Etudes et de la planification de la Société Nationale des Eaux (SONES), dédiée au patrimoine et à l’investissement, a souligné que ce projet arrive au bon moment dans parceque Dakar
« Le projet arrive dans un contexte où la capitale Dakar pourrait être confrontée d’ici 2025, à un déficit d’eau potable de l’ordre de 200 000 m3/J et de 390 000m3/J en 2035″ a dit le responsable.
Pour info, , le montant des projets du JICA en cours au Sénégal atteignait 3,4 Milliards de yens (28 Millions d’euros), soit 2,9 % du total des programmes de l’agence de coopération japonaise en Afrique.
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