«L’UEMOA fera face avec succès aux défis qui interpellent le quotidien de nos populations. Des défis qui tiennent à la paix et à la sécurité, à l’autosuffisance alimentaire, à l’environnement, à l’énergie, aux infrastructures de base et aux exigences d’un monde en mutation». Des propos du Président Macky Sall, rapportés par l’Agence de Presse Sénégalaise (APS), lors de l’ouverture de la 17ème session des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UEMOA.
Selon l’Agence de Presse Africaine (APA News), les chefs d’Etats ont noté que «les perspectives macroéconomiques apparaissent favorables… Ils ont de ce fait réaffirmé leur volonté de renforcer les performances économique de l’Union dans une vision d’émergence des économies de l’Union à l’horizon 2020», poursuit APA News.
D’ailleurs, selon la même agence, «La BCEAO (Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest) est invitée à poursuivre ses actions pour la baisse du coût du crédit dans l ‘ UEMOA».
Ainsi, selon le Président de la Commission de l’UEMOA, Cheikh Hadjibou Soumaré, l’Union vise également à améliorer les conditions de vie des populations. «Après le Marché commun, nous travaillons à améliorer les conditions de vie des populations», a-t-il déclaré dans les colonnes du quotidien Le Soleil.
«L’Union doit accélérer son action et mettre en place des mécanismes efficaces non seulement pour la résolution des crises alimentaires, mais également pour leur prévention», a renchéri le président togolais, Faure Gnassingbé, dans le journal Le Quotidien.
D’ailleurs, pour prévenir et lutter contre les inondations et les problèmes d’approvisionnement en eau à Dakar «l’UEMOA a octroyé 6,5 milliards de francs CFA», d’après Le Quotidien. «L’UEMOA a accordé au Sénégal ce financement pour la déconnexion des forages de Thiaroye affectés à l’agriculture et aide, par conséquent, à améliorer l’approvisionnement en eau de la région de Dakar», précise le journal.
Si l’UEMOA, hormis le Marché commun, cherche à améliorer les conditions de vie des populations de l’Union, d’après Walfadjri, la CEDEAO cherche, pour sa part, à booster davantage le Secteur privé. «La Cedeao veut doper son secteur privé», a écrit Walfadjri.
«Les ministres de la CEDEAO en charge du développement du Secteur privé sont en réunion à Dakar pour deux jours. Ils travaillent à la validation de la Stratégie de développement de ce secteur afin de booster la compétitivité des acteurs et réfléchissent à la création d’un Conseil des Affaires de la CEDEAO», développe Le Quotidien.
«Dans un environnement économique mondial fortement marqué par la concurrence, ces instruments juridiques devraient être assortis de mesures incitatives nécessaires pour faciliter et promouvoir le Secteur privé afin que celui-ci puisse investir dans le sens des objectifs de développement nationaux, régionaux et globaux», a affirmé le ministre sénégalais du Commerce et du Secteur informel, Alioune Sarr, dans les lignes de l’APS.
«Stop aux Accords de partenariat économique ! En avant les Accords de Partenariat pour le Développement (APD). Tel est le cri de guerre de la société civile ouest africaine, réunie à Dakar en même temps que les chefs d’Etat de la région, pour les mettre en garde contre une ouverture à 75 % du marché ouest africain à l’Union européenne», révèle Walfadjri.
L’APS indique que c’est la Plateforme africaine pour le développement et les droits humains (PLADH) qui l’a annoncé dans un mémorandum remis au Président Macky Sall. «La Plateforme africaine pour le développement et les droits humains (PLADH) a indiqué jeudi qu’elle encourageait les chefs d’Etats africains à négocier positivement les Accords de partenariat économique (APE), notamment avec l’Europe», lit-on sur le fil de l’agence.
La PLADH estime que les chefs d’Etat, réunis à Dakar, dans le cadre des sommets de l’UEMOA et de la CEDEAO, «doivent s’armer de courage et d’abnégation dans la renégociation», explique l’APS
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