Fatima Haram Acyl, Commissaire de l’Union Africaine (UA) pour le commerce et d’industrie a déploré lundi à Abidjan le fait qu’une grande partie du commerce (85%) exercée par les femmes n’est pas pris en compte dans le taux de pénétration du commerce du continent.
Prenant part à la conférence sur le financement du commerce intra-africain et les systèmes de paiement », organisée par la Banque africaine d’import export (Afreximbank) dans la capitale ivoirienne , Fatima Haram Acyl a estimé que le données sont faussées dés le départ avec cette omniprésence d’un ‘informel que l’on prend pas à sa juste dimension.
Par ailleurs, la responsable de l’UA a plaidé en faveur d’une plus grande souplesse aux niveaux des taxes frontalières et droits de douanes.
« Les barrières douanières simplifiées, devraient faciliter le commerce intra africain et permettre d’avoir une plus-value énorme pour l’économie africaine » a t-elle soutenu.
Pour Fatima Haram Acyl les exportations des matières premières uniquement aussi ne créent pas un réelle valeur ajoutée. D’où son souhait de voir l’implantation d’entreprises et d’industrie partout en Afrique afin de produire pour les habitants du continent. C’est ainsi que se développera le transfert de technologie et le commerce intra-africain.
La commissaire qui est au coeur de la préparation de la Zone de Libre-Echange Continentale (ZLEC) et l’intégration du Centre Africain de Développement Minier au sein des institutions de la Commission de l’UA, est convaincue que tous les atouts sont du coté de l’Afrique pour une transformation des ses matières premières et la création d’emplois. Pour se faire pense la responsable d’origine tchadienne, il faut promouvoir davantage le made in Africa.
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