Au sortir d’une journée de réflexion, la Banque africaine de développement (BAD), a formulé plusieurs recommandations et actions prioritaires pour doper la compétitivité des pays de la région.
«Il faut renforcer la transparence et la bonne gouvernance, promouvoir la concurrence et l’ouverture des marchés, réduire la bureaucratie administrative, intégrer davantage les chaînes de valeurs, notamment dans le secteur agricole et l’industrie agroalimentaire, un enseignement de meilleure qualité, qui requiert de réviser les cursus scolaires et universitaires, de manière à améliorer l’employabilité des jeunes et de mieux répondre aux besoins du marché du travail, investir dans la R&D et l’innovation, développer la culture de l’entrepreneuriat, renforcer les infrastructures avec des plateformes logistiques adaptées aux exigences des industries, nourrir un meilleur dialogue entre les secteurs public et privé, et impliquer davantage le secteur privé dans la définition des stratégies sectorielles », c’est ce que recommande le document final.
A cette rencontre ont participé de nombreux participants représentant le secteur public, les partenaires techniques et financiers, le secteur privé, la société civile et des institutions de recherche, issus de chacun des pays francophones de la région (Algérie, Mauritanie, Maroc et Tunisie) afin de nourrir un dialogue autour des questions relatives à la compétitivité dans la région. Dans cette perspective, la BAD apparait comme un partenaire de premier plan. En effet, selon Jacob Kolster, directeur du Département régional Afrique du Nord de la BAD qui s’est réjoui de la présence des représentants des différents pays nord-africains francophones, en Afrique du Nord, la contribution du secteur privé au développement socio-économique s’avère largement inférieure à son potentiel, en raison précisément d’un manque de compétitivité.
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