«Les objectifs de la NASAN sont multiples. Il s’agit d’augmenter, en partenariat avec les peuples et les dirigeants africains, les investissements privés nationaux et étrangers responsables dans l’agriculture africaine et d’assurer la contribution des innovations susceptibles d’améliorer la productivité agricole», a expliqué Dr Ibrahima Mendy, Directeur de la Direction d’Analyse, de la Prévision et des Statistiques, lors de l’atelier national de validation du cadre de coopération de la NASAN du Sénégal. «Il s’agit d’engagements communs visant à permettre une croissance agricole durable pour tous et à sortir 50 millions de personnes de la pauvreté dans les 10 ans à venir», a poursuivi le Dr Mendy.
En effet, selon Dr Mendy, le Canada, en tant que chef de file du G8, accompagnera le Sénégal dans l’élaboration de son cadre de coopération.
Le cadre de coopération de la NASAN, alignée sur le Programme national d’investissement agricole (PNIA), concerne trois acteurs que sont le gouvernement, les entreprises du Secteur privé national et international et des partenaires techniques et financiers. Ces entreprises sont au nombre de 17 dont 15 nationales et 02 internationales. «L’initiative vise également à réduire les risques en agriculture, mais aussi à améliorer les résultats nutritionnels ainsi qu’à réduire les retards de croissance chez l’enfant», soutient M. Mendy.
La mobilisation des ressources pour le développement de l’agriculture pose problème. C’est ce qui a poussé, d’après Moussa Bakhayokho, président du Comité de pilotage du PNIA, les pays du G8 et les pays africains à s’engager dans le lancement de la Nouvelle Alliance pour mobiliser le Secteur privé, particulièrement à investir dans le Secteur privé.
«La Nouvelle Alliance contribuera à pousser le secteur privé à investir massivement dans le secteur agricole pour donner un nouvel élan à l’agriculture sénégalaise. On va créer un cadre pour que l’Etat puisse offrir l’environnement incitatif nécessaire afin que le Secteur privé puisse se retrouver dans les possibilités de faire des profits, en investissant massivement dans le secteur agricole», a ajouté M. Bakhayokho, Conseiller technique en Agriculture du Premier Ministre.
Il faut signaler que le Secteur privé rencontre des difficultés d’accès au foncier, aux marchés et au crédit. Et les opérateurs du monde rural se sont plaints que les entreprises de transformation préfèrent, pour leur approvisionnement, de se tourner vers les marchés extérieurs.
Ainsi, la Nouvelle Alliance favorise le développement de relations d’affaires contractuelles entre les producteurs et les entreprises transformatrices. Ceci, compte tenu de modèles d’alliance stratégique existant, mais aussi des opportunités identifiées entre les fabricants d’aliments de bétail et les producteurs de céréales.
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