C’est la première ville moderne palestinienne. Baptisée « Rawabi » (collines en arabe), la ville allie architecture traditionnelle et modernité avec une base entièrement écologique.
Avec un gigantesque amphithéâtre romain, une forêt tout autour de la ville, Rawabi est aussi construite sur le style d’une banlieue américaine avec un centre piétonnier et des bureaux. La cité comprend des équipements culturels, des galeries marchandes, le tout doté des installations technologiques dernières générations avec par exemple des bus électriques et des réservoirs de récupération de l’eau de pluie.
A l’initiative de ce projet gigantesque révèle cyberarchi.com, l’architecte Bashar Al-Masri, Président de « Massar International (un tiers des investissements). Il a été accompagné dans ce projet par la société d’investissement immobilier (Bayti), et par Qatari Diar Real Estate Investment Company ». La ville qui pourra accueillir 40.000 personnes, a coûté un peu plus d’un Milliard de dollar, une coquette somme récoltée par l’architecte lui-même auprès de diverses instances séduites par le projet.
Situé au nord de Ramallah précisément en Cisjordanie et une vue sur la Méditerranée, Rawabi est une excellente nouvelle pour une Palestine qui étouffe (même s’il faudra traverser les trois kilomètres qui se trouvent sous le contrôle de l’état israélien pour accéder à la ville).
En effet, dans la bande de Gaza, la densité de population est la plus élevée au monde, avec 4000 habitants au kilomètre carré. Le taux de croissance démographique annuel de ce territoire, 3,4 %, est l’un des plus élevés au monde.
Crédit photo: images1.ynet.co.il
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