«Le gouvernement est déterminé à faire en sorte que le tourisme puisse occuper la place qui doit être la sienne, c’est-à-dire en position juste après l’agriculture pour booster et créer des emplois», a affirmé Oumar Guèye, ministre du Tourisme et des transports aériens, dans les colonnes de l’Agence de presse sénégalaise (APS). Selon cette source, le chef de l’Etat a relevé que «la relance du secteur touristique passera également par une politique plus efficace et plus cohérente de promotion de l’artisanat national, auprès des touristes et par la mise en place d’une politique fiscale plus adaptée».
Si l’Etat cherche à régler les problèmes liés au tourisme, il doit faire de même pour la pêche. Car, selon Walf Fadjri, ce secteur souffre du déficit de cadres de haut niveau. «Les cadres font défaut», a barré le quotidien.
Cependant, d’après l’APS, une étude a identifié l’ensemble des problèmes de la pêche. «Le processus de diagnostic nous a permis d’organiser trois équipes : d’abord la classification des entreprises de pêche pour déterminer les types d’entreprises qui existent au Sénégal, les problèmes auxquels elles sont confrontées, ensuite faire une étude sur la classification, enfin la mise en place d’un fonds de roulement», a rassuré Abdoulaye Ndaw, le président de la Cellule de redéploiement industrielle.
Du tourisme à la pêche, le recensement reste au cœur de l’actualité économique. «L’Etat casque 21, 2 milliards», a titré Sud Quotidien pour évoquer l’enveloppe que l’Etat a mis pour le recensement de cette année. «Ce recensement permettra de donner des informations fiables sur la dynamique de la population, les caractéristique de l’habitat, des niveaux d’accès aux services sociaux de bases et le potentiel agricole et pastoral de notre pays», a indiqué Aminata Touré, dans les colonnes du journal.
Le Premier ministre a aussi précisé que les enjeux de cette opération justifient, humblement, l’importance des moyens financiers déployés par l’Etat du Sénégal avec un budget de 13,8 milliards FCfa pour le recensement de la population et de l’habitat, plus 4,7 milliards pour l’Agriculture et 2,7 milliards pour l’Elevage.
Pour sa part, Abdoulaye Baldé, ministre du Plan, a estimé dans Sud Quotidien : «Ce recensement nous permettra de faire une bonne planification des programmes et projets aux fins de répondre, de manière efficace et efficiente, aux besoins des populations».
Concernant toujours le recensement, le même journal a annoncé : «Le Brésil prête 20 200 ordinateurs de poche au Sénégal». Selon Maria Elisa Luna Théophile, ambassadeur du Brésil, «ce transfert de technologie réadapté est une innovation qui permettra, sans doute, d’éviter les erreurs et de gagner en temps dans la collecte et le fichage des données».
Même si le Brésil a coopéré avec le Sénégal pour faciliter le recensement, il faut signaler que le volume des investissements agréés au Code des investissements, en variation trimestrielle comme annuelle, s’est fortement rétréci au Sénégal. «Entre le premier et le deuxième trimestre 2013, on enregistre une baisse de 23,2% des investissements agréés qui sont ressortis à 273,9 milliards de FCfa contre 356,4 milliards, au trimestre précédent», a indiqué Sud Quotidien, d’après une analyse synthétique de toutes les informations conjoncturelles produites par l’Agence nationale de la statistique et la démographie (ANSD).
Sur le plan géographique, la région de Dakar reprend la 1ère place (66,2% ou 33,8 milliards de FCFA pour 33 projets) des investissements productifs agréés. Diourbel vient en 2ème position, suivi par Saint Louis et Kédougou. La région de Tambacounda vient en dernière position avec un projet de 155,8 millions de FCFA, soit 0,2%.
L’Elevage est également un des sujets traités dans la presse sénégalaise avec l’approche de fête de la Tabaski. «Fête de l’Aide El Kébir : à quelques jours de la Tabaski, vendeurs de moutons et clients s’observent», a écrit Le Soleil, pour faire le point de deux des plus influents marchés de moutons, à savoir Sandiara et Mbirkilane. «Mais l’affluence est moins importante que les années précédentes, d’après les habitués. Ce qui semble se répercuter sur les prix. Il est, par exemple, impossible de trouver un mouton à moins de 40 000 Fcfa », a fait remarquer Le Soleil.
Le journal Walf Fadjiri, pour sa part, a révélé une baisse des moutons au marché de Thiès. «Un déficit de 5 milles têtes noté à Thiès», précise, le quotidien.
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